Né de Nouveau !

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Suite l' importance du pardon

Regardons dans Matthieu 18, les versets 19 et suivants. « Je vous dis encore que si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux ». Quelle promesse merveilleuse ! C'est toute la puissance de Dieu qui est là dedans. « Car là où deux ou trois sont assemblés (unis dans le cœur, en symphonie), en mon nom, Je suis là au milieu d'eux. Pierre s'approcha de Lui et dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère quand il péchera contre moi ? » Vous voyez, Jésus parlait de l'unité de cœur entre deux personnes. Dans l'Eglise de Jésus, nous sommes plus que deux. Mais Jésus parlait de l'unité de cœur. Il dit : « Si deux se mettent d'accord, sont en symphonie » . On ne peut pas être en symphonie si on a la moindre rancune contre quelqu'un. Pouvez-vous être en symphonie avec quelqu'un avec qui vous ne vous entendez pas ? Ce n'est pas possible ! Si vous avez de la rancune contre quelqu'un, ce n'est pas une symphonie, ce sont des couacs, ce n'est pas une belle symphonie. Mais là, Jésus dit : « Si deux sont d'accord ». Et Pierre a très bien compris ce que Jésus voulait dire. Jésus voulait dire : "pour être en symphonie, il faut pardonner". Alors Pierre dit : "Mais combien de fois, Seigneur ? Jusqu'à sept fois ?" Vous voyez jusqu'où allait sa foi ? "Sept fois… Seigneur, je ne peux pas pardonner au-delà de sept fois. La même personne, sept fois ? Pardonner ? Alors qu'il m'a fait sept fois les pires des choses? Je peux aller jusqu'à sept, Seigneur mais ne me demande pas plus".

 

« Jésus dit : Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, Pierre, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois ». Imaginez un peu une personne qui quatre cent quatre-vingt-dix fois, vienne vous faire un mauvais coup, et à chaque fois, Dieu vous demande de pardonner. "Pardonne, pardonne". Jusqu'où iriez-vous ? Sept, huit, dix, vingt ? Deux ? Une fois ? Jésus dit : "Soixante-dix fois sept fois !" Cela prouve que Lui aussi veut le faire pour nous. Il ne peut pas nous demander de faire quelque chose que Lui ne veut pas faire. Donc, si soixante-dix fois sept fois nous péchons contre Lui et nous Lui disons: " Pardon Seigneur !", le Seigneur répond : "Je te pardonne !" Cinq minutes après, nous retombons, nous recommençons. "Oh, Seigneur, c'est terrible, je n'en peux plus ! Pardon, Seigneur !" "Je te pardonne !" Deux, trois, quatre fois… Le Seigneur nous fera peut-être subir une petite correction pour nous faire comprendre que nous devons être sérieux aussi ! Mais de toute manière, chaque fois que nous allons demander pardon, nous serons pardonnés. C'est ce que Jésus demande à Pierre en lui racontant une petite histoire pour lui faire comprendre ce que c'est que le pardon.

 

Jésus dit, au verset 23 : « C'est pourquoi le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs ». Bien-aimés, nous aurons tous à rendre compte un jour devant Dieu et nous avons intérêt à ce que notre ardoise soit effacée. « Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents ». Cela fait environ sept milliards d'euros.

« Comme il n'avait pas de quoi payer (il avait tout dépensé. Cet homme lui avait prêté dix mille talents et au moment de rembourser, il n'a plus rien. Il avait mené grand train, et maintenant il n'a plus rien), son maître ordonna qu'il soit vendu, lui, sa femme, ses enfants, tout ce qu'il avait pour que sa dette soit payée ». Cela n'aurait sans doute pas payé la totalité, mais le maître a dit : Puisque c'est ainsi, tu vas quand même payer quelque chose. Tu seras vendu toi, ta femme, tes enfants et tout ce qu'il te reste. Tout cela me reviendra.

« Et le serviteur se jetant à terre se prosterna devant lui et dit : Seigneur aie patience envers moi ! Je te payerai tout ». Il était sans doute sincère. Comment pouvait-il payer une telle somme, alors qu'il n'avait rien ? Ce n'est pas possible ! Il allait devoir trimer toute sa vie pour en payer le millième peut-être, au maximum. Mais il disait de tout son cœur : Fais-moi confiance, je t'en supplie ! Je vais te payer tout. Je ferai tout mon possible, je vais te payer. Il était sincère.

 

« Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller » ; vous voyez le cœur de Dieu ? Il savait très bien que cet homme-là ne pouvait pas payer. Mais il voyait qu'il était sincère et lui disait : Je t'en supplie, donne-moi une chance. Emu de compassion, il lui a dit : Bon, j'efface tout. Tu ne me dois plus rien. Ces sept milliards d'euros, je t'en fais cadeau. Vous vous rendez compte de la bonté de cet homme ? Tout effacé ! Uniquement parce qu'il était ému de compassion.

« Et il lui remit sa dette. Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers ». Cent deniers, cela fait trois mille euros.

 

Par rapport à ce qu'il devait, ce n'était rien du tout. Trois mille euros ! Cela nous ferait plaisir de les avoir, mais à côté de sept milliards d'euros, qu'est-ce que c'est ? Ce n'est rien !

 

« Il le saisit et l'étranglait en disant : Paye ce que tu me dois ! » Il était en train de dire exactement ce que son maître lui avait dit tout à l'heure : Paye ce que tu me dois !

 

« Son compagnon se jetant à terre le supplia disant : Aie patience envers moi et je te payerai tout ». Cet homme lui a dit ce que lui-même avait dit à son propre maître.

 

« Mais l'autre ne voulut pas lui remettre sa dette ». Il n'a pas voulu lui remettre ces trois mille euros, alors que lui-même venait de recevoir une remise de dette de sept milliards d'euros ! !

 

« Et il alla le jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait ». Vous voyez la méchanceté de cet homme ? Lui qui avait tant reçu, n'a pas compris qu'il aurait dû remettre cette dette, d'autant plus que c'était une si petite somme ! Il alla mettre l'autre en prison.

 

« Ses compagnons furent profondément attristés. Ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé. Alors le maître fit appeler ce serviteur et lui dit : Méchant serviteur ! » Le signe de la méchanceté, c'est que nous ne sommes pas capables de pardonner comme nous avons été pardonnés. Attention ! Si nous n'arrivons pas à pardonner, c'est un signe de méchanceté de notre cœur. Nous devons nous en repentir devant Dieu en disant : "Seigneur, révèle-moi la grandeur de ton pardon pour que je pardonne sans hésiter, sans la moindre hésitation, quelle que soit la chose que l'on m'ait faite".

 

« Le maître lui dit : Méchant serviteur ! Je t'avais remis en entier toute ta dette parce que tu m'en avais supplié. Ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon comme j'ai eu pitié de toi ? Et son maître irrité le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il lui devait ». Vous vous souvenez que cet homme lui avait remis sa dette. Il lui avait dit : "Tu ne me dois plus rien". Parce que l'autre n'a pas remis une petite dette, le maître a remis les sept milliards d'euros de dettes sur le dos de son serviteur. Il pouvait le faire puisque c'était son serviteur, il avait le droit de le faire, c'était le maître. A cette époque-là, un serviteur était un esclave. Nous sommes esclaves de Dieu aussi, en un sens. Esclaves d'amour, mais esclaves. Ce maître avait le droit. Il lui avait remis sa dette, puis il a dit : "Puisque tu n'as pas voulu effacer cette petite dette, je te remets ta vieille dette sur le dos. Et non seulement cela, mais moi aussi, je vais te jeter en prison et te livrer aux bourreaux, jusqu'à ce que tu aies payé cette énorme dette que tu me devais". Pensez-vous que lorsque l'on est en prison, livré aux bourreaux, on soit dans une bonne situation pour gagner de l'argent et rembourser sept milliards d'euros ? Cela veut dire que cet homme a dû passer toute sa vie en prison, livré aux bourreaux et qu'il y est mort. La Bible ne le dit pas mais je le suppose parfaitement puisque lorsque l'on doit sept milliards d'euros, en prison livré aux bourreaux, on ne peut pas rembourser. Manifestement, il n'a pas pu payer.

Ecoutez bien, frères et sœurs, ce que dit Jésus : « C'est ainsi que mon Père céleste (Il parle à ses disciples), vous traitera si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur ». N'espère pas rentrer dans le salut de Dieu si tu n'as pas pardonné à une seule personne la moindre petite offense qu'elle t'a faite et si tu en as gardé rancune. Je ne veux pas te laisser dans l'illusion, tu n'entreras pas dans le salut de Dieu si tu ne te repens pas de cela. Jésus a dit : "C'est ainsi que mon Père vous traitera". Les bourreaux, c'est l'image de Satan et de ses démons. La prison, c'est l'image de l'enfer.

Jésus parle à ses disciples. Il leur dit : "Tu n'as pas voulu pardonner à celui qui te devait une si petite chose, cela veut dire que tu n'as pas compris que ton propre péché devant moi était quelque chose de comparable à ces sept milliards d'euros ; quelque chose d'énorme que seul le sang de Jésus peut effacer. Et l'offense que quelqu'un t'a faite était comparable à ces trois mille euros. J'ai effacé ta dette et tu n'as pas compris le prix que moi j'ai dû payer pour l'effacer et la grâce que tu as reçue ? Et toi, tu vas encore en vouloir à quelqu'un qui t'a fait un peu de mal ou beaucoup de mal ? Tu n'as pas compris mon pardon, combien il était grand. Tu n'as pas compris ce que je te demandais, toi, de pardonner de tout ton cœur à la moindre personne vivante ou morte qui t'a fait du mal ?"

 

Bien-aimés, c'est sérieux. Si nous voulons recevoir un plein pardon de Dieu, (Dieu veut nous le donner avec tellement de générosité !), nous devons absolument garder notre cœur libre de toute rancune envers qui que ce soit. Nous avons tellement de sujets de souffrance dans notre vie à cause des mauvais traitements que les uns ou les autres nous ont fait subir. Il y a des personnes qui ont souffert le martyre entre les mains des hommes ou entre les mains d'un homme ou d'une femme. Ils ont souffert le martyre. Même cela, comparé à notre propre péché devant Dieu, est semblable à ces trois mille euros par rapport aux sept milliards d'euros. Parce que c'est ce péché-là, notre péché, qui a amené l'Agneau de Dieu à la Croix ; notre péché a amené Jésus à la Croix.

 

Quand nous voyons la gravité de ces choses pour nous, bien-aimés, notre réflexe immédiat et jusqu'à la fin de nos jours, doit être de pardonner. Dès que quelqu'un nous fait quelque chose de mal, nous pardonnons de tout notre cœur ; qu'il nous demande pardon ou pas. Il y a des gens qui disent : "Oh, mais il ne m'a jamais demandé pardon, donc je ne vais pas lui pardonner ». Non ! Qu'il nous le demande ou pas. S'il ne nous le demande pas, c'est son affaire devant Dieu, il aura à en rendre compte. Mais le fait que moi, je lui pardonne, permet, comme dit le Seigneur, au Saint-Esprit de travailler dans son cœur pour qu'il se repente parce que je le libère de ce fardeau. Je lui pardonne déjà. Je le libère de mon propre fardeau que j'avais mis sur son dos. Il avait une dette envers moi, je l'en libère.

 

Alors si ton mari t'a offensée, si ta femme t'a offensé, si tes enfants t'ont offensé, si tes parents t'ont offensé, si tes amis t'ont offensé, si tes ennemis t'ont offensé, si des inconnus t'ont offensé, pardonne, pardonne, pardonne, pardonne ! Parce que tu as été pardonné et pour que tu reçoives toujours un plein pardon de Dieu ; un plein exaucement de tes prières. Rappelez-vous ce que Jésus dit dans Marc 11, au verset 25 : « Si tu es debout, faisant ta prière et si tu as quelque chose contre quelqu'un, pardonne pour que tu sois exaucé dans ta prière ». Sinon, tu ne seras pas exaucé. Tu pourras demander des tas de choses au Seigneur, dans sa grâce, Il peut t'aider de temps en temps, mais tu ne seras pas exaucé pour certaines prières. Parce que Dieu voit qu'il y a encore de la rancune dans ton cœur ; de la rancune contre ceux qui t'ont tant maltraité, de l'amertume, de l'animosité, de la haine, de la rébellion.

 

Quand tu as compris que Jésus t'a pardonné ton propre péché et qu'Il te donne un plein pardon total, définitif, tu vas avoir de la compassion pour ceux qui sont autour de toi. Tu vas leur pardonner, tu n'auras plus de haine et de rancune, quelles que soient les choses qu'ils peuvent te faire. Sinon, tu risques ta vie spirituelle parce que Jésus ne plaisante pas quand il dit cela.

 

Ce qui est merveilleux quand Jésus donne le pardon, c'est qu'Il nous restaure dans la communion avec Lui. Cette communion qui avait été brisée par le péché, Il la restaure. Lorsque je reçois ce pardon par la foi en disant : "Seigneur, pardonne !", aussitôt le Seigneur donne un plein pardon et moi, je dois le recevoir avec confiance. Et alors, le Seigneur me rétablit dans sa communion et veut rétablir dans ma vie tout ce qui avait été brisé à cause de ce péché. Le péché a tout brisé, le péché a amené la mort, il a amené la maladie, la malédiction. A partir du moment où je reçois le pardon de Dieu, Dieu veut aussi éliminer toutes les conséquences de mon péché, qui sont la maladie, la mort. Dieu veut me restaurer complètement mais tout dépend du pardon.

C'est pour cette raison que dans la Bible, du début à la fin, vous voyez toujours le pardon associé à la guérison et la guérison associée au pardon. Toujours, les deux vont toujours ensemble dans le cœur de Dieu, dans la Parole. De la Genèse à l'Apocalypse, chaque fois que Dieu pardonne, Dieu guérit aussi.

Puisque la maladie, les accidents, la mort prématurée sont causés par le péché, lorsque Dieu pardonne le péché, Il veut aussi en enlever les conséquences. Dans son ministère, Jésus prêchait la repentance et disait : "Repentez-vous, demandez pardon ». Il guérissait les malades, Il chassait les démons, Il ressuscitait les morts parce que dans son cœur, dans sa pensée, la guérison va toujours de pair avec le pardon. Toujours !

 

Dans le Psaume 103, aux versets 2 et 3, il est dit : « Mon âme, bénis l'Eternel et n'oublie aucun de ses bienfaits car c'est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, c'est Lui qui guérit toutes tes maladies ». Jésus allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'emprise du diable parce que Dieu était avec Lui. Il faisait du bien par sa Parole, Il apportait le pardon de Dieu. C'est cela la bonne nouvelle de l'Evangile ! La bonne nouvelle, c'est de dire : "Pécheurs, il y a un pardon pour vous. Ce pardon, l'Agneau de Dieu vous le donne. Mais il y a aussi une guérison pour vous. Il y a aussi une délivrance de toute l'emprise des démons ». C'est ce qui accompagne le pardon de Dieu.

 

Vous voyez l'importance de bien recevoir le pardon de Dieu ? Ne soyons plus ces hommes et ces femmes qui ont du mal à croire que Dieu leur a pardonné. Dieu nous pardonne, Dieu le dit, Dieu n'est pas un homme pour mentir. Quand Il pardonne, c'est pardonné, c'est terminé. Soyons à l'écoute de la voix du Saint-Esprit et acceptons ce qu'Il nous dit. Si un homme digne de confiance, digne de parole nous fait une promesse, nous allons le croire. Il n'aura pas besoin de nous signer un papier. Nous connaissons cet homme. Nous l'avons apprécié. Il est toujours un homme de parole. Chaque fois qu'il a dit quelque chose, il l'a fait. A combien plus forte raison nous croirons le Seigneur Jésus quand Il nous dit : "Si tu confesses tes péchés, tu es pardonné" ! Il faut que je le croie. Quand je le crois pleinement dans mon cœur, je suis prêt à recevoir tout le reste : la guérison, la délivrance, la guérison de mon cœur, la guérison de mon corps, la guérison de mon âme blessée, la guérison de mon esprit tourmenté. Tout cela m'est donné par le Seigneur Jésus comme quelque chose qui accompagne son pardon. De même, quand je donne mon pardon à quelqu'un, je lui apporte aussi la guérison. Il y a des situations entre les hommes qui ont entraîné des maladies spirituelles et physiques parce qu'il n'y avait pas eu de pardon. Le jour où le pardon est donné, la guérison vient. Combien de fois l'ai-je expérimenté ! Alors n'hésitons pas à pardonner. N'hésitons pas à recevoir pleinement le pardon que Dieu nous donne. N'hésitons pas à donner aussi le pardon de Dieu aux hommes en leur annonçant l'Evangile merveilleux du Seigneur et en leur disant : "Tu as confessé tes péchés, je te dis de la part du Seigneur qu'ils sont pardonnés". C'est biblique de le faire parce que l'apôtre Jean dit : "Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus". Cela veut dire que celui qui vient vers vous en disant : "Je vais te confesser mes péchés", non pas comme on le fait au confessionnal, mais : "Je vais partager avec toi, j'ai besoin parce que j'ai le cœur lourd. Il faut que je le partage avec quelqu'un. J'ai confiance en toi, je vais te parler. Je vais te présenter ces péchés que j'ai commis. Tu vas m'aider à prier le Seigneur et à Lui demander pardon". On prie ensemble et à ce moment-là, on peut être conduit à lui dire : "Je t'annonce de la part du Seigneur que tes péchés sont pardonnés, parce que tu as fait ce qu'il fallait".

 

C'est un pardon absolu. Quand Jésus dit : "De tout notre cœur", ce doit être de tout notre cœur. Quand nous avons pardonné, nous n'y pensons plus et nous n'en parlons plus. Si nous y pensons encore, ou si nous en parlons encore, c'est que nous avons encore de la rancune. Cela ne veut pas dire que nous avons oublié. Certains disent : "Pardonner, c'est oublier". Je ne le crois pas parce qu'il y a des choses que je ne pourrai jamais oublier, dans le sens où je ne suis pas amnésique. Mais en un sens, j'ai décidé d'oublier. Je sais très bien qu'une certaine personne m'a fait du mal dans le passé, mais cela n'a plus aucune importance puisque je lui ai pardonné. C'est fait, je n'y pense même plus. J'ai décidé de pardonner, donc cela ne trouble plus mon cœur. C'est terminé, je l'ai effacé.

Je me rappelle d'un serviteur de Dieu qui conseillait certaines personnes qui avaient du mal à pardonner. Il leur disait : "Place-toi devant Dieu, comprends la Parole, ce que tu as à faire, regarde l'heure, le jour qu'il est et puis écris sur un morceau de papier. Tu vois, aujourd'hui nous sommes le 6 mai, il est onze heures moins vingt. Tu vas écrire sur ton papier : "Aujourd'hui, 6 mai à onze heures moins vingt, j'ai définitivement, totalement, de tout mon cœur, pardonné à telle, telle personne, signé daté, point. Fais cela et garde le papier sur toi. Chaque fois que ta pensée va vers cette personne, sors ton papier, relis-le, rappelle-le à Satan en lui disant : Satan, c'est terminé. Tel jour, à telle heure, j'ai pardonné à telle personne. C'est terminé. Ne me remets plus ça sur le tapis, c'est terminé ».

Lorsque tu vas revoir cette personne face à face, Satan ou ta chair vont essayer de remettre ces sentiments d'amertume. Et là, il faut dire : "J'ai pardonné ! J'ai décidé de pardonner !" C'est un acte de volonté, en le faisant, Dieu va te donner les sentiments dont tu as besoin. Dieu va te les donner. Peut-être qu'au début, ce sera un peu difficile, mais reste sur cette décision ferme de ta volonté et Dieu va changer ton cœur. Il va te remplir de compassion et d'amour pour tous ceux qui t'ont fait du mal et tu pourras être ainsi un véritable fils (ou fille) de Dieu. Jésus dit : "Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait". Il dit : "Pardonne à tous ceux qui t'ont fait du mal". Fais-leur du bien ! Cherche à leur faire du bien. Tu rencontres quelqu'un qui t'a fait du mal ? Au lieu de le bouder, va vers lui, va vers elle, ou essaye de trouver quelque chose qui va lui faire plaisir. Fais-lui plaisir et là, tu vas être véritablement un véritable enfant du Seigneur et une pleine entrée dans le royaume céleste te sera assurée parce que tu as compris ce que c'est que le pardon. Amen ! Alléluia !

Nous allons prier un moment. Bien-aimés, pour ma part, je voudrais, de tout mon cœur parce que je sais que Dieu le veut, que ce soir, toutes les rancunes, la moindre rancune que vous puissiez avoir contre quiconque ici ou dehors, ou quiconque mort ou vivant soit définitivement enlevée de votre cœur. Définitivement ! Par une décision ferme que vous prenez devant Dieu et sur laquelle vous ne revenez plus. Qui que ce soit. Ce peut être ton mari, en général, ce sont ces personnes-là : maris, femmes, enfants, parents… Ce sont toujours ceux qui sont les plus proches qui sont les plus concernés. Toujours ceux-là. Décide ce soir, si tu veux recevoir de Dieu un plein pardon, si tu veux réjouir le cœur de ton Dieu qui t'aime, si tu veux Lui montrer l'amour que tu as pour Lui, accepte son pardon et pardonne complètement. Bien-aimé, que ce soit terminé, que tu n'y reviennes plus. Que ce soit, je le répète, ton mari, ta femme, ton père, ta mère, tes ennemis qui t'ont fait les pires des choses, ceux entre les mains desquels tu as souffert le martyre sur cette terre, décide ce soir de pardonner, Dieu t'en donnera la force parce qu'Il t'a pardonné. Ce que tu Lui as fait est bien plus grave ! Décide, n'y reviens plus et tu vas voir comme tu vas te sentir léger, légère. Tu vas voir ! Si c'est fait de tout ton cœur, tu vas voir le travail que le Seigneur va faire. Il va pouvoir continuer son travail de guérison dans ta vie. Il va pouvoir guérir ton âme, ton cœur. Il va pouvoir guérir ton corps. Il veut le faire ! Alléluia ! Il veut ! Il veut te guérir complètement. Amen  ! Alléluia !

 

"Seigneur, ma prière, c'est que maintenant, Tu donnes par ton Esprit une pleine conviction. Une pleine conviction de ce qu'est ton merveilleux pardon pour nous. Un pardon si total, si complet, si profond, parce que notre Seigneur Jésus a tellement souffert sur cette Croix. Il a porté tout ce châtiment qui devait venir sur nous ; Il a porté toutes nos iniquités. Seigneur Jésus, tu nous as donné un si grand pardon. Seigneur, pardonne-moi à chaque fois que j'ai la moindre petite rancune envers quiconque, Seigneur parce que c'est encore le signe que je n'ai pas encore reçu une pleine révélation de ton merveilleux pardon. Accorde-moi, accorde-nous cette révélation de ce qu'est ce merveilleux et total pardon que Tu nous as donné en Jésus, pour que nous aussi, nous puissions pleinement pardonner, ne plus jamais regarder les autres de haut, ne plus jamais leur en vouloir, Seigneur. C'est tellement affreux, Seigneur, d'en vouloir à quelqu'un alors que Tu nous as si richement bénis en Jésus-Christ. Seigneur, fais ce travail profond, je T'en supplie, dans mon cœur, dans nos cœurs, que nous n'ayons plus à y revenir, je T'en supplie, Seigneur. Que ta guérison soit accordée dans les cœurs ! O Père, remplis nos cœurs de ton amour merveilleux ! Remplis-nous ce soir de ton amour, cet amour qui pardonne tout, qui supporte tout. Au nom de Jésus, Père ! Amen !"



23/02/2008
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