Né de Nouveau !

Né de Nouveau !

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 SUITE...

Le baptême dans le Saint-Esprit est un sujet dont il est très difficile de parler avec quelque intelligence. Car, même si nous ne prenons pas la peine de l'admettre, il est un fait que l'ignorance du peuple chrétien et de ses responsables, dans ce domaine, est effrayante ! Pour considérer ce sujet avec un tant soit peu d'intelligence, nous devons le considérer sous l'angle d'une révélation progressive. Comme pour le baptême chrétien, l'œuvre du Saint-Esprit doit être étudiée dans les diverses étapes de sa révélation. Sinon, nous resterons incapables de faire la différence entre les opérations du Saint-Esprit dans la dispensation de l'Ancien Testament, et le Baptême dans le Saint-Esprit dans le Nouveau Testament.

En nous approchant de l'étude de ce sujet, il nous semble que c'est plutôt le Saint-Esprit qui S'approche de nous. Une certaine crainte de Dieu envahit notre âme. Mon souhait le plus sincère, c'est qu'aucune trace de légèreté, de satire ou de sarcasme, ne puisse se glisser dans cette étude. De telles attitudes seraient douloureuses à supporter pour le tendre Esprit de Dieu.

Au début de la révélation divine, après le déluge, il semble que Dieu S'approche de l'homme à une grande distance, tellement le péché avait éloigné l'homme de l'union originelle avec Dieu dont il jouissait à sa création. Il semble que Dieu ne Se révèle à l'homme qu'à la mesure où ce dernier peut se préparer à cette révélation. Par conséquent, nous voyons que le baptême constitue une révélation plus profonde de l'objectif de Dieu, qui est de purifier l'homme du péché. La première révélation de cet objectif avait été l'instauration de la circoncision. De même, le Baptême dans le Saint-Esprit est une révélation de Dieu plus grande et plus profonde que la manifestation de l'Esprit pendant les périodes des Patriarches et de Moïse.

On peut distinguer clairement trois dispensations de Dieu très distinctes, chacune d'entre elles représentant une manifestation toujours plus profonde de Dieu à l'homme. Une révélation plus riche de Dieu ne détruit jamais une révélation précédente du Seigneur. On peut s'en rendre clairement compte quand on étudie les trois dispensations des Patriarches, de Moïse, et de l'Eglise.

Dans la dispensation des Patriarches, nous pouvons voir que Dieu S'est manifesté à l'homme à des moments séparés par de longs intervalles. Le meilleur exemple est celui d'Abraham, car Dieu lui est apparu à des intervalles de vingt et de quarante ans. Il en a été de même pour les autres Patriarches.

Dans la dispensation de Moïse, nous voyons une manifestation de Dieu plus claire et plus profonde. Dieu était présent en permanence dans la colonne de feu et dans la nuée. Il était aussi présent dans le tabernacle, où la Shékinah, la gloire de Dieu, recouvrait le propitiatoire. Il s'agissait d'une révélation de Dieu qui était continuelle et permanente. Du temps des Patriarches, Dieu S'adressait parfois à eux. Du temps de Moïse, Dieu demeurait avec Son peuple. Dieu le dirigeait, le guidait, lui accordait Son pardon, le sanctifiait et demeurait avec lui.

Mais dans la dispensation de l'Eglise, Dieu Se révèle d'une manière encore plus profonde et véritable. Dieu vient demeurer dans l'homme. Le Saint-Esprit de Dieu pénètre en lui pour vivre en lui. Nous pouvons donc comprendre l'objectif de Dieu, qui a voulu Se révéler à l'homme par des étapes progressives.

De même, par la repentance et la foi, c'est par des étapes progressives que l'homme reçoit la purification. Non seulement il est pardonné de ses transgressions, mais il est purifié de sa nature de péché qui le pousse à commettre ces transgressions. Par cette purification de sa nature de péché, de sa vieille nature, de ses pensées et de ses désirs charnels, Dieu ôte au Chrétien le désir même de pécher, et Il le libère de toute domination du péché. Notre vie charnelle est offerte en sacrifice sur l'autel de Christ, et c'est avec joie que chacun de nous consent à ce sacrifice. Cette purification de notre être intérieur était ce que demandaient Jean-Baptiste et les disciples de Christ. Elle est accomplie par le Saint-Esprit et par le sang de Jésus. Elle est nécessaire si nous voulons parvenir à une complète maturité en Christ. Un Dieu saint exige une demeure sainte.

Oh, quel salut merveilleux, quel Christ étonnant, quelle expiation extraordinaire ! L'homme est né dans le péché et a été façonné dans l'iniquité. Mais il est pardonné, lavé, purifié dans tout son être par le sang de Jésus, et Dieu fait de lui Sa demeure ! Cet homme, qui avait jadis été créé à la ressemblance de Dieu, peut à nouveau devenir la demeure de Dieu ! C'est ce qui a été accompli par le sang expiatoire de Christ.

"Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous, car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois, afin que la bénédiction d'Abraham eût pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l'Esprit qui avait été promis" (Galates 3 : 13-14).

Cela nous révèle le propos de Dieu : que nous devenions, par le sang de Jésus-Christ, l'habitation de Dieu : "En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit" (Ephésiens 2 : 22). Dans 1 Cor. 6 : 19, l'apôtre Paul écrit aussi : "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?" Sachons quelle est notre position, et nous comprendrons mieux comment avancer !

Le Saint-Esprit est l'Esprit de Dieu. Son but est de faire Sa demeure dans l'homme, après l'avoir parfaitement purifié du péché par le sang de Jésus-Christ. La venue du Saint-Esprit était certaine, tout comme était certaine celle de Jésus-Christ. Quand Jésus est né, Sa naissance fut proclamée par un ange, et célébrée par une multitude d'anges qui louaient le Seigneur (voir Luc 2 : 9, 13-14).

De même, la venue du Saint-Esprit fut attestée par Son apparition sous une forme corporelle (Luc 3 : 22), puis par le bruit d'un vent impétueux et par des langues de feu qui se sont posées sur les cent vingt disciples (Actes 2 : 2-3). Une colombe céleste, un vent impétueux, et des langues de feu couronnant les cent vingt, ce furent des signes aussi convaincants que l'étoile de Bethlehem et les chants des légions d'anges. Nous lisons le récit de la venue du Saint-Esprit sur les cent vingt dans Actes 2.

Au cours du dernier repas avec Ses disciples, Jésus leur dit :

"Cependant je vous dis la vérité : il vous est avantageux que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m'en vais, je vous l'enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement" (Jean 16 : 7-8).

Les disciples se trouvaient réunis à Jérusalem, après la résurrection de Jésus, lorsque les deux disciples qui avaient marché avec Lui jusqu'à Emmaüs sont venus leur parler. Puis Jésus Lui-même leur apparut. Il leur dit : "Que la paix soit avec vous." Ils furent effrayés, croyant voir un esprit. Jésus leur dit alors :

"Et voici, j'enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut" (Luc 24 : 49).

Dans Actes 1, nous voyons que les cent vingt ont persévéré dans la prière pendant dix jours dans la chambre haute. Cinquante-trois jours se sont écoulés entre la crucifixion de Jésus et la Pentecôte.

La crucifixion était nécessaire. Nous aussi, enfants de Dieu, nous devons être crucifiés avec Christ pour être libérés du péché, car notre vieil homme a été cloué à la croix avec Lui. Nous sommes morts au péché. Il s'agit d'un acte réel, d'une expérience authentique. C'est fait ! Nous sommes participants de la mort de Christ. Mais Il est ressuscité ! Il est ressuscité en tant que Christ vivant, pas en tant que Christ mort ! Il vit ! Il vit ! Par notre résurrection en Lui, dans notre nouvelle vie, nous abandonnons notre ancienne vie de péché, ainsi que notre vieil homme enseveli par le baptême (Romains 6), et nous devenons participants de Sa nouvelle vie de résurrection. Grâce à Jésus, nous pouvons recevoir cette vie de puissance, et utiliser cette puissance, parce qu'Il nous a associés à Sa propre vie de résurrection, par une expérience spirituelle réelle.

Puis Jésus est monté au Ciel. Son ascension était tout aussi nécessaire que Sa crucifixion ou Sa résurrection. Jésus est monté aux cieux, et S'est assis triomphant à la droite du Père. Conformément à Sa promesse, Il nous a envoyé le Saint-Esprit. Cette expérience est personnelle, et propre à notre dispensation. Le Saint-Esprit descend sur nous, et pénètre en nous. Car le Baptême dans le Saint-Esprit, c'est le Dieu Saint, l'Esprit de Jésus, qui prend possession de notre personnalité, qui vient vivre en nous pour nous diriger et nous conduire. Nous devenons participants de Sa vie glorifiée, de la vie de Christ dans la gloire. C'est ce qui s'est passé pour les cent vingt (Actes 2 : 2-4).

"Tout à coup il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis" (Actes 2 : 2).

Si cela nous arrivait aujourd'hui, comment cette assemblée réagirait-elle ?

"Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer" (Actes 2 : 3-4).

C'était l'Esprit qui parlait en d'autres langues. Quel Esprit ? Le Saint-Esprit qui était venu en eux, qui les contrôlait, et qui parlait par leur bouche. Ecoutez ! Les langues sont la voix de Dieu ! Entendez-vous la voix de Dieu ? Ils parlèrent, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

Nous sommes parvenus au point où nous pouvons comprendre la manière dont Dieu Se manifeste. Ce n'est plus Dieu qui parle aux hommes, ni Dieu qui demeure avec les hommes, mais c'est Dieu qui vient habiter dans les hommes. Ils ont parlé, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

(NDE : A ce moment précis, l'Esprit de Dieu est venu sur le frère Lake, qui s'est mis à parler en langues. On demanda à l'auditoire d'incliner la tête pour une prière silencieuse, pour que soit donnée l'interprétation de ces paroles données en langues. C'est alors que fut donnée l'interprétation) :

"Christ est à la fois la descente parfaitement pure de Dieu en l'homme, et l'ascension de l'homme sans péché en Dieu. Et c'est le Saint-Esprit qui est l'Agent par Lequel cela est accompli."

Jésus est le Christ, le Fils de Dieu. L'expiation qu'Il a accomplie est une réelle expiation ! Tout notre péché est enlevé. L'homme devient à nouveau l'habitation de Dieu.

Etudions à présent Actes 10, le chapitre le plus miraculeux de toute la Parole de Dieu ! Un homme nommé Corneille est en train de prier. C'est un centurion païen. Un ange lui apparaît. L'ange lui parle, et lui dit d'envoyer chercher Pierre à Joppé. Pierre est un Juif, et il doit se rendre dans la maison d'un Gentil. Il ne sait pas encore que le salut est aussi pour les Gentils. Dieu doit le lui enseigner. Comment Dieu S'y prend-Il ?

Pierre va sur le toit de la maison pour prier, et il tombe en extase. Pensez à cela, une extase ! Il tombe en extase. Supposez que je tombe à terre en ayant une extase ! Quatre-vingt-dix pour cent des membres de cet auditoire seraient terrorisés ! Ils diraient aussitôt que l'un de mes ennemis m'a hypnotisé ! Pourquoi ? A cause de l'ignorance concernant la manière dont l'Esprit de Dieu opère. Mais écoutez ! Ecoutez ! Alors que Pierre est là, sur le toit, en extase, il reçoit une vision. Une grande nappe descend du ciel, attachée par les quatre coins. Elle est remplie de toutes sortes de petites bêtes répugnantes. Et Pierre entend une voix. La voix de qui ? La voix du Seigneur, qui lui dit : "Lève-toi, Pierre, tue et mange !"

Mais Pierre répond : "Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ou d'impur."

Mais la voix lui dit : "Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé." Pierre obéit. Il suit les messagers. A présent, constatez le résultat ! Pendant qu'il annonce la Parole, le Saint-Esprit tombe sur tous ceux qui l'écoutent. Et tous les Juifs convertis qui sont avec Pierre sont étonnés, parce qu'ils constatent que le Saint-Esprit a aussi été répandu sur les Gentils.

Comment s'en rendent-ils compte ? "Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu." Alors Pierre dit : "Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aussi bien que nous ?" Alors tout se termine par le glorieux service de baptême de tous ceux qui avaient été baptisés dans le Saint-Esprit.

Dans Actes 22 : 12, Paul raconte qu'Ananias est venu le voir à Damas. Mais comment Ananias a-t-il appris que Paul se trouvait là ? (Voir Actes 9 : 10-19).

"Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Il répondit : Me voici, Seigneur ! Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la droite, et cherche, dans la maison de Judas, un nommé Saul de Tarse. Car il prie" (Actes 9 : 10-11).

Ensuite, le Seigneur dit à Ananias ce que Paul lui-même a vu :

"Et il a vu en vision un homme du nom d'Ananias, qui entrait, et qui lui imposait les mains, afin qu'il recouvrât la vue" (Actes 9 : 12).

Nous voyons qu'Ananias a eu une conversation avec Dieu. Savez-vous quelque chose de cette manière de communiquer avec Dieu et de Lui parler ? Si ce n'est pas le cas, recevez le Baptême dans le Saint-Esprit, comme les premiers Chrétiens, et vous pourrez faire vous aussi toutes les expériences qu'ils ont faites, et avoir toute la connaissance qu'ils ont eue ! Et vous comprendrez alors, comme nous, de quelle manière le Seigneur agit dans la vie à la fois des saints et des pécheurs ! On nous dit : "Mais d'où tirez-vous la connaissance spirituelle que vous avez de la Parole de Dieu ?" Nous la tirons de là où Paul et Pierre l'ont aussi tirée, de l'action du Saint-Esprit ! (Voir Galates 1 : 11-12).

Bien-aimés, lisez la Parole de Dieu à genoux ! Demandez à Dieu qu'Il ouvre, par Son Esprit, votre intelligence spirituelle. Lisez la Parole de Dieu avec un cœur ouvert. Elle est une lampe à vos pieds, une lumière sur votre sentier.

Ananias alla là où le Seigneur lui avait indiqué, et trouva Paul. Paul fut alors guéri de sa cécité. Il fut baptisé dans le Saint-Esprit et aussi baptisé d'eau. Il se mit à parler en langues "plus que vous tous" (1 Cor. 14 : 18).

Revenons à Actes 22 : 14-15. Ananias dit à Paul :

"Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche ; car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues."

Dites-moi, que penser alors de ceux qui nous disent : "Surtout, ne parlez de cela à personne !"

"Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur" (Actes 22 : 16).

Vous voyez, comme dans la maison de Corneille, tout ce travail du Saint-Esprit se termine par le salut et le baptême !

Ananias, par la révélation de Dieu, avait promis à Paul que Dieu l'avait "destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche" (Actes 22 : 14). Comment cela s'est-il produit ? Trois ans plus tard, quand Paul est retourné à Jérusalem : "Trois ans plus tard, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai quinze jours chez lui" (Galates 1 : 18). Paul dit aussi :

"De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase" (Actes 22 : 17).

Imaginez un peu ! Paul, l'intellectuel, le maître en théologie, le prince des orateurs et des logiciens, fut ravi en extase ! Que Dieu soit béni pour cette extase ! Ce fut l'accomplissement de ce qu'Ananias lui avait dit trois ans auparavant.

"Et je vis le Seigneur qui me disait : Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu'ils ne recevront pas ton témoignage sur moi" (Actes 22 : 18).

Qu'est-ce qu'une extase ? C'est l'Esprit de Dieu qui prend le contrôle de nos pensées et de notre corps pendant un moment. Mais, dans l'Eglise, et même au niveau des ministères, l'ignorance est telle, en ce qui concerne les opérations de Dieu, que l'on prétend que ces choses viennent du diable !

Voyons comment Paul a reçu sa mission de prêcher, et ce qui lui a été demandé de prêcher. Voyons aussi quels étaient son état et son attitude quand Jésus lui a confié sa mission (Voir Actes 26 : 16-18). Il était tombé à terre sur le chemin de Damas. Si nous avions vu quelqu'un allongé sur la route, en train de parler à un être invisible, nul doute que, dans notre ignorance, nous aurions appelé une ambulance ou la police ! Mais c'est là que le Christ glorifié a parlé à Paul et lui a donné des instructions précises sur ce qu'il devait prêcher. Le but de sa prédication devait être de sauver les hommes, et non leur faire passer un bon moment.

"Mais lève-toi, et tiens-toi sur tes pieds ; car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai" (Actes 26 : 16).

Jésus promet à Paul de lui apparaître à nouveau. Cela fut accompli trois années plus tard, quand Paul eut une extase dans le temple.

Voici quel devait être l'objectif de la prédication de Paul :

"Je t'ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t'envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu'ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu'ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l'héritage avec les sanctifiés. En conséquence, roi Agrippa, je n'ai point résisté à la vision céleste" (Actes 26 : 17-19).

Ainsi, nous sommes à présent capables de comprendre comment Dieu agit par Son Esprit. Je vous pose maintenant la question suivante : "Est-ce que le Saint-Esprit est toujours dans l'Eglise aujourd'hui ." Certainement ! Mais vous pourriez me dire : "Pourtant, nous ne Le voyons pas agir de cette manière !" Pour quelle raison ? Parce que vous dites que toutes ces choses étaient réservées aux temps apostoliques ! Pourtant, vous ne pouvez pas trouver dans toute la Parole de Dieu un seul verset qui affirme que les dons du Saint-Esprit nous ont été retirés !

Nous trouvons ces neuf dons du Saint-Esprit dans 1 Cor. 12 : 8-11 :

"En effet, à l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit ; à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues. Un seul et même Esprit opère toutes ces choses, les distribuant à chacun en particulier comme il veut."

Que Dieu soit béni pour le redécouverte des dons du Saint-Esprit, et tout particulièrement du don des guérisons ! Puissions-nous tous connaître Christ, non seulement comme notre Sauveur, mais aussi comme Celui qui nous sanctifie et qui nous guérit !

Je reviens un moment sur ces dons de l'Esprit. Tout d'abord, la parole de sagesse. Ensuite, la parole de connaissance. Troisièmement, la foi. Quatrièmement, le don des guérisons. Cinquièmement, le don d'opérer des miracles. Sixièmement, le don de prophétie. Septièmement, le discernement des esprits. Huitièmement, la diversité des langues. Et neuvièmement, l'interprétation des langues. Nous avons vu que le Saint-Esprit est venu dans l'Eglise le jour de la Pentecôte. Or les dons sont dans le Saint-Esprit. Par conséquent, si le Saint-Esprit est venu dans l'Eglise, les dons y sont aussi ! Mais à cause du manque de foi, nous ne les voyons pas s'exercer dans la plupart des églises. Nous affirmons que nous pouvons obtenir les dons du Saint-Esprit dès que nous sommes baptisés dans le Saint-Esprit, et que nous sommes alors revêtus de ce revêtement de puissance promis par Jésus, et même ordonné par Lui :

"Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre" (Actes 1 : 8).

Les gens demandent : "Qu'est-ce que ces langues ?" Les langues sont la voix de l'Esprit de Dieu en nous. C'est ainsi qu'Il S'exprime. Quand le Saint-Esprit est entré dans les disciples, Il a parlé. Nous le revoyons dans Actes 10 : 44-48. Lorsque le Saint-Esprit est venu sur eux, Pierre a ordonné qu'ils soient baptisés d'eau, et il a dit : "Peut-on refuser l'eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit ?" "Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu" (Actes 10 : 46).

Les langues étaient la preuve qu'ils avaient été baptisés dans le Saint-Esprit, et c'est pourquoi Pierre a dit qu'ils avaient le droit d'être baptisés d'eau. Nous le voyons à nouveau dans Actes 19 : 1-7, quand Paul rencontra à Ephèse douze hommes à qui Jean avait administré le baptême de repentance. Mais Paul dut leur donner le baptême chrétien. Au verset 5, nous lisons que ces douze hommes furent baptisés d'eau au nom du Seigneur Jésus. Puis, quand Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit descendit sur eux, et ils parlèrent en langues et prophétisèrent. "Par conséquent, les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyants" (1 Cor. 14 : 22).

SUITE ET FIN.....



29/01/2008
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