Né de Nouveau !

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 Suite et fin...

Le Baptême dans le Saint-Esprit était tellement important dans l'esprit du Seigneur Jésus-Christ qu'Il a ordonné à Ses disciples de rester à Jérusalem, jusqu'à ce qu'ils reçoivent une puissance, et que le Saint-Esprit survienne sur eux. Et ils ont obéi scrupuleusement à ce que le Seigneur leur avait commandé, s'attendant à Dieu, dans la prière persévérante, pendant dix jours dans la chambre haute, jusqu'à ce que s'accomplisse la promesse du Père (Luc 24 : 49) et que vienne sur eux ce baptême dont avait parlé Jean-Baptiste dans Mathieu 3 : 11 :

"Moi, je vous baptise d'eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint-Esprit et de feu."

Afin d'obtenir du Ciel le Saint-Esprit, l'Esprit de Jésus, il est d'abord nécessaire que nos péchés soient effacés par le sang de Jésus, et que le sang de Jésus ait sanctifié notre cœur, pour nous purifier de notre nature de péché, de la nature adamique. Car le péché est inhérent à cette nature adamique (Ephésiens 2 : 1-3).

Personnellement, je savais que mes péchés avaient été effacés, mais ce n'est que deux mois avant mon Baptême dans le Saint-Esprit que j'ai appris, par la Parole de Dieu, et que j'ai expérimenté dans ma vie la puissance sanctifiante de Dieu, et que j'ai su que ma nature avait été purifiée du péché. Cette purification intérieure était pour moi, à cette époque, le couronnement de l'œuvre de Dieu dans ma vie, et je ne cesserai jamais de louer Dieu qu'Il m'ait révélé, par le Saint-Esprit, la puissance du sang de Jésus.

Beaucoup nous demandent : "Pour quelle raison, une fois que notre cœur a été sanctifié, et quand nous sommes conscients que nous avons été purifiés du péché, ne sommes-nous pas instantanément baptisés dans le Saint-Esprit ?" Selon l'expérience des autres, et selon ma propre expérience, on peut facilement comprendre que, bien que notre cœur ait été purifié du péché, il est souvent nécessaire que notre cher Seigneur nous fasse encore avancer spirituellement, jusqu'à ce que nous soyons assez réceptifs, sur le plan spirituel, pour recevoir en nous la plénitude du Saint-Esprit. La puissance de notre personnalité doit être soumise à Dieu. C'est cela que nous appelons "avancer spirituellement."

Bien que notre cœur soit réellement purifié, dans beaucoup de cas, nous ne recevons pas aussitôt le Baptême dans le Saint-Esprit. Parfois, certains se désespèrent, abandonnent, et retournent à leurs premières œuvres, croyant qu'il doit encore y avoir du péché dans leur cœur. Ils discréditent ainsi ce que Dieu a déjà fait en eux par le sang de Jésus. Non, ce n'est pas que le cœur soit encore impur. C'est seulement Dieu qui attend et qui œuvre en nous, pour nous conduire au point où nous aurons assez avancé spirituellement, pour pouvoir recevoir le Baptême dans le Saint-Esprit.

Le Baptême dans le Saint-Esprit n'est pas une influence, ni un sentiment agréable, ni des sensations douces, bien que l'on puisse ressentir tout cela. Le Baptême dans le Saint-Esprit nous plonge dans la personnalité du Saint-Esprit, qui est l'Esprit de Jésus, et qui prend véritablement possession de notre esprit, de notre homme intérieur, mais aussi de notre âme et même de notre chair physique. Il possède tout notre être. Parfois notre corps peut se mettre à trembler à cause de la présence de l'Esprit de Dieu en nous. Daniel se mit à trembler violemment quand l'Esprit du Seigneur vint sur lui (Daniel 10 : 1-13).

Bien-aimés lecteurs, réalisez-vous que c'est l'Esprit de Jésus qui cherche à être admis pleinement dans votre cœur et dans votre vie ? Réalisez-vous que c'est l'Esprit de Jésus, dans l'esprit, l'âme et le corps de celui qui est baptisé dans l'Esprit, qui le conduit d'une manière parfois étrange, mais qui accomplit l'œuvre merveilleuse de Dieu dans sa vie ?

J'étais un Chrétien justifié, mais je n'avais encore aucune expérience de la sanctification, quand le Seigneur m'a confié, dans une certaine mesure, un ministère de guérison, par lequel beaucoup de malades ont été guéris, et parfois de réels miracles ont été produits. Pourtant, je ne connaissais pas encore Dieu comme Celui qui me sanctifie. Dix ans plus tard, lorsque la sanctification fut devenue une réalité dans ma vie, je fus rempli dans mon cœur d'un grand désir d'être baptisé du Saint-Esprit et de feu. Après avoir cherché Dieu avec persévérance, jour et nuit, pendant deux mois, le Seigneur me baptisa dans le Saint-Esprit, et je me mis à parler en langues et à glorifier Dieu.

J'avais ardemment désiré la puissance de Dieu pour l'exercice du ministère de guérison. Je croyais que, lorsque je serais baptisé dans le Saint-Esprit, Sa présence en moi, par l'Esprit, me permettrait d'accomplir pour les malades ce que mon cœur désirait et ce dont ils avaient besoin. Immédiatement après mon baptême dans l'Esprit, je m'attendis à voir les malades guéris en plus grand nombre et de manière plus puissante. Mais, pendant quelque temps, je ressentis une certaine déception.

Nous savons tellement peu de choses concernant notre relation avec Dieu ! J'en savais tellement peu moi-même ! Car, chaque jour, pendant six mois après mon Baptême dans le Saint-Esprit, le Seigneur me révéla beaucoup de domaines de ma vie où j'avais besoin de repentance, de confession et de restitution. Pourtant, je m'étais repenti devant Dieu bien des années auparavant. En ce qui concerne cette profonde purification, et les révélations profondes que le Saint-Esprit accorde à notre cœur, il en est réellement comme Jean-Baptiste l'a dit :

"Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point" (Matthieu 3 : 12).

Je dirai donc tout d'abord que, pour moi, le Baptême dans le Saint-Esprit a été l'occasion de permettre au Seigneur de sonder mon cœur comme jamais auparavant, sans avoir jamais le moindre repos, jusqu'à ce que le sang de Jésus soit appliqué consciemment dans tous les domaines où il fallait le faire, et que ma vie soit libérée de tout ce que le Seigneur me montrait. Ce processus, je le répète, s'est prolongé pendant six mois après mon Baptême dans le Saint-Esprit.

Ensuite, ma vie fut remplie d'un amour ardent pour toute l'humanité, amour que je n'avais jamais connu auparavant. Oui, j'éprouvais le désir profond de voir les hommes sauvés. Ce désir était parfois si brûlant, l'angoisse de mon âme était parfois si intense, que je fus obligé d'abandonner ma profession, pour consacrer toute mon attention à un seul objectif : conduire les hommes aux pieds de Jésus. Pendant que ce travail se faisait dans mon cœur, au cours de tous ces mois, je continuais à recevoir des gens dans mon bureau pour discuter affaires avec eux. Il suffisait parfois de quelques minutes de négociations persévérantes pour en retirer de grands profits. Mais l'Esprit d'amour qui était en moi était tellement préoccupé du salut de ces âmes que je m'intéressais plus aux profits que je pouvais retirer. L'argent ne m'intéressait plus. Bien souvent il m'était même impossible de parler affaires avec ces personnes, tant que je n'avais pas laissé se manifester cet amour et cette passion de mon âme, pour leur montrer que Jésus était leur Sauveur aujourd'hui. Bien souvent, ces rendez-vous d'affaires se sont terminés par des conversions à Dieu !

Cet amour et cette passion pour les âmes des hommes étaient parfois éclipsés par le poids de mes soucis, mais ce n'était que pour un court moment. Chaque fois que l'occasion l'exigeait, cet amour puissant absorbait mon être entier et brûlait en moi comme un feu, au point que, bien souvent, cette onction du Saint-Esprit poussait les pécheurs à se jeter dans mes bras et à donner leur cœur à Jésus.

D'autres ont recherché des signes prouvant que cette expérience de la Pentecôte était bien le Baptême réel dans le Saint-Esprit. Certains ont aussi critiqué cette expérience, disant : "N'est-ce pas une séduction ?" Parmi tous les signes qui m'ont été présentés ou que j'ai pu moi-même constater, c'est celui de l'amour divin, de cet amour brûlant et de cette sainte compassion de Jésus-Christ, remplissant notre cœur au point qu'aucun sacrifice n'est trop grand pour gagner une âme à Christ, qui me démontre le mieux qu'il s'agit bien de l'Esprit de Jésus. Un tel amour n'est pas humain ! Un tel amour ne peut être que divin ! Un tel amour ne peut être que celui de Jésus Lui-même, Lui qui a donné Sa vie pour les autres.

Je reviens au développement de la puissance de Dieu dans ma vie. Après avoir reçu ce puissant amour, j'ai aussi reçu une puissance beaucoup plus grande pour la guérison des malades. Oh ! Quelles bénédictions Dieu m'a données dans ce domaine ! Quelles glorieuses résurrections de ceux qui étaient pratiquement morts ! Quelles belles guérisons d'infirmes, de boiteux et d'aveugles ! Quels cris de joie ! Quelle abondance de paix ! En vérité, le Seigneur S'est bien chargé de nos maladies, et Il a bien porté nos infirmités !

Je reçus ensuite, comme jamais auparavant, la puissance de prêcher la Parole de Dieu dans une démonstration de l'Esprit. Quels messages brûlants et remplis de feu ! Quels messages remplis de tendresse et d'amour ! Quelles révélations profondes de vérités merveilleuses données par le Saint-Esprit ! Pendant ces trois ans et quatre mois, presque continuellement, j'ai prêché chaque jour au moins une fois, et jusqu'à deux et trois fois. Tant de milliers de personnes que Dieu nous a permis de conduire aux pieds de Jésus, et tant de dizaines de milliers de personnes auxquelles Dieu nous a permis d'annoncer Sa Parole !

Nous avons aussi exercé avec puissance la domination sur les démons, pour les chasser au Nom du Seigneur. Dès lors, beaucoup de malades mentaux et de gens possédés par des esprits de folie ont été guéris, et toutes sortes de démons impurs, ont été chassés au Nom puissant de Jésus, par la puissance de Son précieux sang. Les saints ont été conduits dans une vie plus profonde avec Dieu. Des multitudes ont été baptisées du Saint-Esprit et de feu. J'ai vu tout cela dans mon propre ministère. Oui, nous devons désirer de tout notre cœur le Baptême dans le Saint-Esprit.

Frères et sœurs, quand nous nous présenterons devant le tribunal de Christ, et que le Seigneur nous demandera pourquoi nous n'avons pas accompli dans notre vie toute la pensée de Christ, ni satisfait tout Son désir de sauver le monde, quelles excuses allons-nous invoquer, devant l'importance suprême du salut de toutes ces âmes immortelles ? Il nous sera vraiment terrible d'avoir à reconnaître que nous avons négligé de rechercher ce revêtement de la puissance d'en haut, le Baptême du Saint-Esprit, ou que nous l'avons abandonné.

Je vous le demande à nouveau, sommes-nous assez près de Dieu ? Pouvons-nous dire que nous n'avons réellement appris à prier que quand le Seigneur nous a baptisés dans le Saint-Esprit ? Quand Lui-même prie au travers de nous, quand les cris de notre âme, inspirés par le Saint-Esprit, s'échappent de nous pour atteindre le trône de Dieu, Sa réponse nous est assurée, car il s'agit de Ses prières, de Ses cris, et du désir ardent de Son cœur. Puisse le Seigneur inspirer à tous nos cœurs le désir de voir exaucée cette prière du Seigneur : "Que Ton Royaume vienne ! Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel !"

Quelqu'un pourra encore me dire : "Et les langues ? Je croyais que vous enseigniez que les langues étaient la preuve de notre Baptême dans le Saint-Esprit !" Oui, elles le sont ! Les langues sont un signe pour les non-croyants (1 Cor. 14 : 22). Personnellement, je loue Dieu pour les merveilleuses vérités qui m'ont été révélées par Son Esprit, et que j'ai exprimées par des enseignements, des prophéties ou des poèmes du Saint-Esprit, en langues avec interprétation. Cependant, la plus grande preuve, bien plus importante que toutes ces manifestations extérieures, c'est ce que Dieu accomplit dans votre vie personnelle, ce sont les opérations de Dieu qu'Il vous démontre dans votre propre conscience. Car nous ne pouvons pas nier tout ce que nous savons avec certitude dans notre propre conscience. Nous nous appuyons fermement sur ce que la Bible nous révèle, et nous affirmons que tout Chrétien qui est baptisé dans le Saint-Esprit parle, ou parlera en langues.

Le Baptême dans le Saint-Esprit signifie que nous avons reçu dans notre vie une plénitude du Saint-Esprit suffisante pour permettre à l'Esprit de Dieu de nous contrôler, au point d'avoir la liberté de parler en langues par notre bouche. Si nous avons le Saint-Esprit, mais que nous n'avons pas atteint cette plénitude suffisante, nous ne pouvons pas parler d'un vrai Baptême du Saint-Esprit. Tout au plus pouvons-nous dire que nous avons reçu une onction de l'Esprit. Nous pouvons même avoir reçu une profonde onction de l'Esprit, mais elle n'est pas encore suffisante pour pouvoir être définie comme le Baptême dans le Saint-Esprit.



29/01/2008
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