Né de Nouveau !

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Chapitre 7 - Le Pape : infaillible

Selon la doctrine catholique, le Pape est infaillible en matière de doctrine, foi et morale.

"Pour maintenir l'Eglise dans la pureté de la foi transmise par les apôtres, le Christ a voulu conférer à son Eglise une participation à sa propre infaillibilité, Lui qui est la Vérité. Par le <<sens surnaturel de la foi>>, le peuple de Dieu <<s'attache indéfectiblement à la foi>>, sous la conduite du Magistère vivant de l'Eglise." Article #885, p.238

Le catéchisme réaffirme la même croyance de la façon suivante :

"De cette infaillibilité, le Pontife Romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi, il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs..." Article #891, p. 238

Malheureusement, cette doctrine n'est rien d'autre qu'une nouvelle tradition humaine, qui contredit les Ecritures. La Bible déclare que tout le monde est pécheur. Personne n'est parfait, personne n'est infaillible en quoi que ce soit :

"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" Romains 3.23

"selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste, pas même un seul" Romains 3.10

Notez bien que vous n'avez pas lu "personne, sauf le pape." Jésus est la seule personne infaillible qui ait jamais vécu sur Terre :

"Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." 2 Corinthiens 5.21

Y a-t-il d'autres Catholiques infaillibles ?

Le catéchisme va même plus loin en affirmant que les responsables catholiques ont également atteint cet état d'infaillibilité :

"La charge pastorale du Magistère est ainsi ordonnée à veiller à ce que le Peuple de Dieu demeure dans la vérité qui libère. Pour accomplir ce service, le Christ a doté les pasteurs du charisme d'infaillibilité en matière de foi et de mœurs." Article #890, p. 238

"L'infaillibilité du Magistère des pasteurs s'étend à tous les éléments de doctrine y compris morale sans lesquels les vérités salutaires de la foi ne peuvent être gardées, exposées ou observées." Article #2051, p. 514

Il faut bien comprendre que Dieu n'a pas déclaré ces personnes infaillibles ... ce sont d'autres hommes, pécheurs, qui l'ont fait.

Les Ecritures abondent en histoires d'hommes pécheurs. Même ceux que Dieu a utilisés l'étaient. Dieu a parlé du roi David comme étant un "homme selon mon cœur" (Actes 13.22), et pourtant David était meurtrier et adultère, pour ne s'en tenir qu'à ces deux péchés.

L'apôtre Paul et tous les autres apôtres étaient pécheurs. Paul dit de lui-même :

"A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ" Éphésiens 3.8

Personne n'est infaillible selon les Ecritures, sauf Jésus.

Quelques questions complémentaires

Non contente de violer les Ecritures, cette doctrine soulève d'autres questions importantes auxquelles vous vous devez de répondre :

*          Quand le Pape et les autres responsables catholiques, qui prétendent être infaillibles, sont en désaccord avec la Parole de Dieu, donc c'est que Dieu a tort ! Etes-vous prêt à croire cela ?

*          Pourquoi l'église catholique veut-elle vous faire croire que le pape et les autres responsables catholiques sont infaillibles en matière de doctrine ? Ne serait-ce pas pour lier et contraindre encore davantage ses membres à l'obéissance ?

*          Comment se fait-il que des hommes faillibles ont l'autorité d'en déclarer d'autres infaillibles ?

*          Pourquoi l'église catholique refuse-t-elle d'honorer Jésus-Christ en le reconnaissant comme le seul infaillible, comme les Saintes Ecritures nous l'enseignent ?

Conclusion

Voilà une autre tradition humaine qui soulève beaucoup de questions.

Je vous en prie, n'acceptez pas aveuglément cette doctrine catholique comme une vérité. Examinez la Parole de Dieu pour répondre à ces questions et décidez dans votre cœur :

"... après avoir été élevé à la perfection, [Jésus] est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel." Hébreux 5.9

Chapitre 8 - Les sacrements sauvent

Les sacrements sont-ils nécessaires au salut ?

"L'Eglise affirme que, pour les croyants, les sacrements de la Nouvelle Alliance sont nécessaires au salut." Article #1129, p. 300

Que sont les sacrements ?

"Il y a dans L'Eglise sept sacrements : le Baptême, la Confirmation ou Chrismation, l'Eucharistie, la Pénitence, l'Onction des malades, l'Ordre, le Mariage." Article #1113, p.296

Ces sept sacrements ne sont rien d'autre qu'une série de bonnes œuvres. Comme nous l'avons déjà vu dans les chapitres précédents, la Bible répète à l'envie que les bonnes œuvres ne sauveront jamais personne :

"Car nul ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ..." Romains 3.20

Voici ce que Dieu pense de nos bonnes œuvres :

"Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie." Éphésiens 2.8-9 [voir aussi Esaïe 64.6]

Doit-on être catholique pour être sauvé ?

Etant donné que les sacrements sont supposés être nécessaires au salut, et comme ceux-ci ne sont accessibles qu'au travers de l'église catholique, bien évidemment, il faut être un membre zélé de l'église catholique pour être sauvé.

Bien que vous n'entendrez jamais un porte-parole de l'église catholique l'affirmer, c'est exactement ce que la doctrine catholique implique. Je vous le demande encore une fois : êtes-vous prêt à accepter que tous ceux qui sont en dehors de l'église catholique brûleront pour l'éternité en enfer ?

Les traditions humaines

Comprenez que ces sacrements, que l'église catholique présente comme nécessaires au salut, ne viennent même pas de Dieu. Ce sont des règles inventées par les hommes qui ont été transmises de génération en génération. En leur obéissant, vous n'obéissez pas à Dieu. Vous obéissez à la tradition des hommes.

On doit se demander, dans de telles conditions, si ces sacrements sont réellement nécessaires, ou bien si l'église catholique utilise les traditions humaines pour effrayer le peuple et le maintenir sous son influence, par peur de la damnation éternelle.

Le salut : grâce au Christ ou grâce aux sacrements ?

Si les sacrements sont nécessaires au salut, pourquoi Dieu proclame-t-il que :

"Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom." Jean 20.31

Paul, l'apôtre, a disserté brièvement sur le sujet :

"Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu." 1 Corinthiens 1.18

Mon ami catholique : croyez-vous que des bonnes œuvres comme les sacrements sont nécessaires au salut ? Pensez-vous que c'est une folie de croire que le salut ne peut être obtenu que par la foi ; foi en l'œuvre de Jésus sur la croix ? Si c'est le cas, la Parole de Dieu vous avertit que vous irez en enfer.

Quand Jésus a déclaré que le salut ne venait que de Lui, non seulement il disait la vérité, mais encore Il répétait ce qu'Il avait entendu du Père :

" Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue de Dieu." Jean 8.40

Sous-entendre que Jésus a tort, c'est sous-entendre que Dieu a tort également. Jésus poursuit en expliquant pourquoi les gens refusent de croire à Sa Parole :

"Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n'écoutez pas, parce que vous n'êtes pas de Dieu." Jean 8.47

Si vous acceptez cette doctrine catholique du salut par les sacrements, vous refusez d'entendre la Parole de Dieu. Jésus dit que si vous pouvez faire cela, alors vous n'êtes pas de Dieu.

Etes-vous sûr, sans l'ombre d'un doute, que vous êtes de Dieu ?

Voulez-vous vraiment vous éloigner de la Parole de Dieu et accepter celle des hommes ? Si vous le pouvez, vous êtes en grand danger...

"Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." Actes 5.29

Chapitre 9 - Le péché de présomption

Le catholicisme maintient qu'être dans la certitude d'aller au paradis est un péché de présomption :

"Le premier commandement vise aussi les péchés contre l'espérance, qui sont le désespoir et la présomption". Article #2091, p. 526

[Viennent alors deux définitions de la présomption. Nous sommes d'accord avec la première ; la deuxième retient notre attention.]

"Il y a deux sortes de présomptions. Ou bien, l'homme présume de ses capacités (espérant pouvoir se sauver sans l'aide d'en haut), ou bien il présume de la toute puissance ou de la miséricorde divines (espérant obtenir son pardon sans conversion et la gloire sans mérite)". Article #2092, p. 527. [C'est nous qui soulignons].

[Cet article mérite d'être bien analysé car il pourrait paraître, à première vue, conforme à l'Evangile.

Il n'en est rien.

Prenons tout d'abord la phrase sans la précision apportée par la parenthèse : <<il présume de la toute puissance ou de la miséricorde divines>>

La Bible affirme, au contraire, que nous pouvons avec confiance nous attendre à la toute puissance et à la miséricorde divine, si nous avons effectué une conversion telle qu'elle est définie dans l'Evangile :

*          repentance pour mes propres péchés,

*          acceptation du sacrifice de Jésus, mort pour mes péchés à ma place,

*          reconnaissance de Jésus comme mon Sauveur et mon Seigneur

La conversion biblique est un événement unique dans la vie d'un chrétien : elle en marque le début. Il y a un avant et un après. La conversion a lieu instantanément lorsqu'un homme exprime sa foi dans la grâce de Dieu pour sa faute.

Reprenons notre analyse de l'article du catéchisme : la parenthèse exprime aussi l'idée de pardon et de conversion : <<(espérant obtenir son pardon sans conversion et la gloire sans mérite)>>

Mais de quelle conversion s'agit-il ?

Selon la doctrine catholique, la conversion est continuelle (voir Article #2784, p. 686). Il faudrait chaque jour se convertir (Article #2630, p. 650), et le sacrement de réconciliation continuerait "l'œuvre de conversion" (Article #1423, p. 371). On pourrait être chrétien et "se préparer à la conversion" (Article #1963, p. 496) ...

L'idée de "chrétiens" non convertis est parfaitement étrangère à l'Evangile ; elle apparaîtrait totalement saugrenue aux apôtres !

En conclusion, la parenthèse ne peut être validement considérée pour rapprocher cet article de l'Evangile.

Je laisse Rick Jones expliquer pourquoi, si nous sommes chrétiens selon la Bible, nous pouvons avoir une parfaite assurance de notre sort dans l'au-delà.]

En prenant cette position, l'église catholique s'affirme une fois de plus être en contradiction avec les Ecritures :

" Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu..." 1 Jean 5.13

Arrêtons-nous et raisonnons un instant. S'il y a un endroit nommé paradis, magnifique au-delà de toute imagination, et s'il y a un endroit de tourments éternels appelé enfer, un Dieu aimant ne nous dirait-Il pas comment accéder à l'un ... et échapper à l'autre ?

Dieu nous laisserait-Il dans l'incertitude pendant notre vie entière, sans que nous puissions savoir comment échapper aux flammes de l'enfer et jouir au paradis avec Lui ?

Un Dieu aimant nous dirait-Il : "Faites autant de bonnes œuvres que vous le pouvez, et croisez les doigts au moment où vous paraîtrez devant Moi pour le jugement " ?

Ce ne serait pas de l'amour mais de la torture ! De la cruauté au plus haut degré !

Non !

Le Dieu d'amour nous donne un plan simple et clair pour échapper à cet affreux lieu de tourment et être assuré d'aller au paradis :

"Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." Jean 3.16

La Bible déclare que ceux qui acceptent Christ par la foi et mettent leur confiance en Lui peuvent savoir dès maintenant qu'ils ont la vie éternelle :

"Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui." Jean 3.36

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie." Jean 5.24

Ce n'est pas un péché de présumer aller au paradis si on est né dans la famille de Dieu grâce à la foi en Christ. C'est un fait biblique et une remarquable promesse faite par le Seigneur Jésus.

Ce n'est jamais présomptueux de prendre Dieu au mot. En vérité, Il aime ça :

"Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main." Jean 10.27-28

Dieu veut que Ses enfants se reposent sur le fait qu'ils sont nés dans Sa famille et que leur destinée éternelle est assurée :

"En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle." Jean 6.47

Remarquez bien que cette promesse n'est pas conditionnée à un certain nombre de bonnes œuvres effectuées. Vous pouvez avoir cette certitude dès maintenant. C'est la volonté de Dieu. Jésus a déclaré :

"La volonté de mon Père, c'est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour." Jean 6.40

Paul n'a pas considéré être présomptueux lorsqu'il écrivit qu'il était en route pour le ciel :

"Je suis pressé des deux côtés : j'ai le désir de m'en aller et d'être avec Christ, ce qui de beaucoup est le meilleur ; mais à cause de vous il est plus nécessaire que je demeure dans la chair." Philippiens 1.23-24

Cher ami, ne réalisez-vous pas que cette doctrine catholique vous garde sous influence ? L'église catholique ne veut pas que vous sachiez que votre destinée éternelle peut être fixée, car alors vous n'auriez plus besoin d'elle.

Comme il est tragique de voir les Catholiques rester sous influence, servant l'église dans l'espoir de gagner le paradis, quand le désir de Dieu pour eux est de leur donner l'assurance du salut dès maintenant :

" ... espérance de la vie éternelle, promise dès les plus anciens temps par le Dieu qui ne ment point," Tite 1.2

"Et la promesse qu'il nous a faite, c'est la vie éternelle." 1 Jean 2.25

Vous devez être né de nouveau.

Pour avoir cette assurance, il faut absolument être né de nouveau :

"Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu." Jean 3.3

Pour naître de nouveau, vous devez recevoir Jésus-Christ dans la foi comme votre Sauveur personnel et faire confiance en Lui seul pour votre salut. En effectuant cette démarche, vous naissez dans la famille de Dieu :

"Mais à tous ceux qui l'ont [la Parole = Jésus] reçue [acceptée], à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu" Jean 1.12

Une fois dans la famille de Dieu, vous devenez cohéritier avec Jésus-Christ :

"Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ..." Romains 8.17

En tant qu'héritier, vous ne devez plus vous inquiéter de votre destinée. Il vous est promis :

"... un héritage qui ne se peut ni corrompre, ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux" 1 Pierre 1.4

Cela n'est-il pas formidable ? Un héritage éternel dans les cieux est déjà réservé à tous ceux qui deviennent enfants de Dieu. Jésus a rappelé à ceux qui croyaient en Lui que :

"Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place." Jean 14.2

Comprenez-vous quelle est la véritable nature de Dieu ? Il vous aime et veut que vous sachiez qu'il n'est pas présomptueux de croire à Sa Parole et de se reposer dans ses bienfaits. Dieu vous aime et, si vous êtes né de nouveau, Il veut que vous sachiez que vous avez la vie éternelle ... dès maintenant !

Les liens peuvent être rompus

Dieu ne veut pas que vous soyez sous l'influence d'une "religion de bonnes œuvres". Il veut avoir une relation personnelle avec vous basée sur sa grâce merveilleuse. Dieu ne veut pas que vous vous torturiez l'esprit, vous demandant où vous passerez l'éternité.

Demandez à Dieu d'ouvrir vos yeux afin que vous puissiez comprendre cette vérité sensationnelle. Puis, acceptez Jésus en Lui adressant une prière comme celle-ci dans votre cœur :

"Cher Père Éternel,

J'admets que j'ai placé ma foi dans une religion et non en Toi. J'ai essayé de "gagner mon paradis" grâce à de bonnes œuvres commandées par mon église. Maintenant je réalise que les bonnes œuvres ne me conduiront jamais au ciel. C'est seulement en recevant Jésus que j'obtiendrai la vie éternelle. Dès maintenant, je demande à Jésus-Christ de venir dans mon cœur et de me sauver. Je me repens de mes péchés et je me repens d'avoir mis ma foi dans l'église catholique romaine. A partir de maintenant, je mettrai ma confiance en Jésus-Christ seul. Merci de m'avoir montré la vérité et de m'avoir sauvé. Merci de m'avoir donné l'assurance de mon salut. Dans le nom de Jésus, Amen"

Si vous venez de faire une prière comme celle-ci, et y avez mis toute votre sincérité, Dieu a promis que vous êtes maintenant Son enfant et que vous avez l'assurance d'aller au paradis après votre mort.

Présomption ou foi ?

Ce n'est pas présomptueux de prendre Dieu et Sa Parole au sérieux. Ça s'appelle la foi. Quand Jésus parcourut la terre, il donna à tous ceux qui mettaient leur confiance en Lui cette merveilleuse promesse :

"Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi." Jean 14.3

Croyez au Christ dès maintenant. Vous serez heureux de l'avoir fait :

"Car l'Éternel aime la justice, Et il n'abandonne pas ses fidèles ; ils sont toujours sous sa garde, Mais la postérité des méchants est retranchée." Psaume 37.28

Chapitre 10 - Le baptême des enfants

Le baptême des enfants est l'une des doctrines les plus critiquables de l'église catholique :

"Naissant avec une nature déchue et entachée par le péché originel, les enfants eux aussi ont besoin de la nouvelle naissance dans le Baptême afin d'être libérés du pouvoir des ténèbres et d'être transférés dans le domaine de la liberté des enfants de Dieu, à laquelle tous les hommes sont appelés. La pure gratuité de la grâce du salut est particulièrement manifeste dans le Baptême des enfants. L'Eglise et les parents priveraient dès lors l'enfant de la grâce inestimable de devenir enfant de Dieu s'ils ne lui conféraient le Baptême peu après la naissance" Article #1250, p. 330

Le catéchisme révèle d'où provient cette doctrine :

"La pratique de baptiser les petits enfants est une tradition immémoriale de l'Eglise. Elle est attestée explicitement depuis le II° siècle ..." Article #1252, p. 330

Ici, le catéchisme admet que cette doctrine n'est pas basée sur les Ecritures. C'est une tradition humaine. L'avertissement de Paul s'applique bien ici :

"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ." Colossiens 2.8

Le baptême dans la Bible

Ce qui dérange le plus à propos du baptême des petits enfants, c'est que la Bible n'en recense aucun. Bien au contraire : tous les baptêmes bibliques concernent des personnes suffisamment âgées pour pouvoir entendre et accepter l'Evangile. Jésus était adulte lorsqu'il fut baptisé. [Témoin cette conversation, d'adulte à adulte, entre Jésus et Jean-Baptiste :]

"Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, en disant : C'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus. Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l'eau. Et voici, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui." Matthieu 3.13-16

Dans toute la Bible, le baptême suit toujours le salut. L'eunuque éthiopien qui fut mené au salut par Philippe était lui aussi un adulte lorsqu'il fut baptisé :

" ... Philippe et l'eunuque descendirent tous deux dans l'eau, et Philippe baptisa l'eunuque." Actes 8.38

Tous ceux qui furent baptisés le furent après avoir cru :

"Cependant Crispus, le chef de la synagogue, crut au Seigneur avec toute sa famille. Et plusieurs Corinthiens, qui avaient entendu Paul, crurent aussi, et furent baptisés." Actes 18.8

Quand le peuple prit garde au message de repentance de Jean le Baptiste :

"confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain." Matthieu 3.6

Evidemment, les nourrissons ne peuvent pas se repentir, croire et confesser leurs péchés. Ils ne sont donc jamais considérés comme des baptisés selon les Ecritures.

Le gardien de prison de la ville de Philippe

Quand le gardien de prison de la ville de Philippe qui gardait l'apôtre Paul lui demanda : "Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?" (Actes 16.30), Paul répondit : "Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé" (verset 31). "Aussitôt il fut baptisé" (verset 33).

Quand Pierre prêcha, en Actes, chapitre 2 :

"... Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples s'augmenta d'environ trois mille âmes." Actes 2.41

Quand Philippe prêcha aux gens de Samarie, hommes et femmes furent baptisés, mais aucun enfant ne le fut :

" Mais, quand ils eurent cru [les paroles de] Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser." Actes 8.12

Si la Parole de Dieu affirme si clairement que seuls ceux qui sont assez âgés pour entendre et recevoir l'Evangile peuvent être baptisés, alors pourquoi le catholicisme demande-t-il que les nourrissons le soient ? Est-ce pour amener les gens sous son influence dès leur naissance ? La réponse vous appartient.

Conclusion

Quand vous avez été baptisé bébé, avez-vous été réellement baptisé ou bien a-t-on juste versé de l'eau sur vous ? Votre réponse dépend de ce que vous croyez : la Parole de Dieu ou la tradition des hommes.

Rappelez-vous des paroles de Jésus aux responsables religieux de son temps :

"Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition." Marc 7.9

Chapitre 11 - Les degrés du péché

Le catéchisme laisse entendre aux Catholiques qu'il y aurait différents degrés de péchés :

"Il convient d'apprécier les péchés selon leur gravité." Article #1854, p. 474

Premièrement, il existe des péchés véniels :

"On commet un péché véniel quand on n'observe pas dans une matière légère la mesure prescrite par la loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi morale en matière grave, mais sans pleine connaissance ou sans entier consentement." Article #1862, p. 476

... et des péchés mortels :

"Le péché mortel ... entraîne la perte de la charité et la privation de la grâce sanctifiante, c'est-à-dire de l'état de grâce. S'il n'est pas racheté par le repentir et le pardon de Dieu, il cause l'exclusion du Royaume du Christ et la mort éternelle de l'enfer..." Article #1861 , p. 476 (voir aussi les articles #1861, 1014, 1033, 1035 et 1037)

Avec la menace de "la mort éternelle de l'enfer" au-dessus de la tête, on peut se poser les questions suivantes :

*          Qu'est-ce qui constitue véritablement un péché mortel ?

*          Quelle mesure de repentance permet d'être pardonné ?

*          Comment savoir quand quelqu'un est pardonné ?

*          Pourquoi la Bible est-elle muette au sujet des différences de gravité dans les péchés ?

Hélas, le catéchisme ne répond à aucune de ces questions

Qu'enseigne la Bible ?

Quand nous examinons la Parole de Dieu, nous y trouvons un tout autre enseignement :

"Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi." 1 Jean 3.4

Comme nous avons tous enfreint l'un ou l'autre des commandements de Dieu, la Bible déclare que nous sommes tous pécheurs.

"Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu" Romains 3.23

A cause du péché, nous méritons tous de mourir et de subir la punition de l'enfer :

"Car le salaire du péché, c'est la mort" Romains 6.23

La Parole de Dieu ne fait pas de distinction dans la gravité des péchés. Elle précise simplement que la conséquence du péché, c'est la mort.

Mais Dieu dans Sa grâce et Son amour, a envoyé Son fils Jésus-Christ mourir sur la croix et payer le prix de tous les péchés de tous les hommes :

" lui, [Jésus] après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu" Hébreux 10.12

Le véritable salut n'est accessible que par Jésus-Christ : Il est le seul homme ayant vécu sans commettre de péchés, et Il est donc le seul à avoir pu verser son sang pour les péchés des autres :

"Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière ; il nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, le pardon des péchés." Colossiens 1.12-14

Dieu demande à Ses enfants de lui confesser leurs péchés. Une fois ceux-ci confessés et pardonnés, Dieu fait une merveilleuse promesse :

"Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités." Hébreux 10.17

Jésus encore occulté

Ici encore, l'honneur dû à Jésus lui est volé. Il est le seul à pouvoir effacer les péchés de toute l'humanité, par son acte d'amour désintéressé, accompli sur la croix.

Le catholicisme, cependant, occulte cette réalité et vole l'honneur et la gloire dûs à Jésus seul. L'église catholique déclare que les "petits" pécheurs peuvent, par de bonnes œuvres, contribuer à se faire pardonner certains péchés :

"Le péché véniel affaiblit la charité... Il mérite des peines temporelles... le péché véniel ne nous rend pas contraires à la volonté de Dieu et à l'amitié divines ; il ne rompt pas l'alliance avec Dieu. Il est humainement réparable avec la grâce de Dieu. <<Il ne prive pas de la grâce sanctifiante ou déifiante et de la charité, ni par suite, de la béatitude éternelle.>>" Article #1863, p. 476 [C'est nous qui soulignons].

Conclusion

Une fois encore, vous devez choisir. Resterez-vous sous l'influence du catholicisme en croyant que certains péchés sont pire que d'autres et que de bonnes œuvres sont continuellement nécessaires pour se les faire pardonner ?

Ou croirez-vous la Parole de Dieu : Jésus est mort pour payer le prix de tous les péchés, une fois pour toutes ?

"Je vous ai enseigné avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures" 1 Corinthiens 15.3

SUITE



19/11/2007
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