Né de Nouveau !

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La souffrance animale

Comment les hommmes,car il faut bien reconnaitre que pour la majorité se sont des hommes,peuvent-ils être aussi cruels et le pire trés souvent par plaisir,envers les animaux?

Le coeur de l'homme est décidement vraiment mauvais...

 

QUALITE ZERO: OUI ..MAIS POUR TOUS !!

Source et texte en entier sur:biogassendi.com

ODIEUX POINTS COMMUNS+ Question Antibiotique / Elevage

Gigantisme des hangars, dimensions internationales des lobbies avicoles et porcins,des centaines de millions de victimes, potentiel collossal de nuisances environnementales, destruction sociale du secteur primaire -agriculteurs et eleveurs, danger public à moyen et long terme pour la santé humaine, .. le systeme industriel appliqué à l'elevage peut se caractériser de nombreuses façons.
 

4 règles d'or lui ont permis de s'imposer :

 
* BUT n°1 et Suivants:la RENTABILITE, quoi qu'il en coûte aux animaux, à l'environnement, à la santé du consommateur à qui l'on fait croire à coup de "communication" que le systeme industriel est LE vecteur du bonheur humain (prix cassé et qualité zero défaut) voire même animal (pseudos labels).
* ENTASSEMENT: pour économiser l'espace, on fait vivre le maximum d'animaux dans un minimum de place (à peu près la surface de leur corps) à l'intérieur de bâtiments clos où les mouvements les plus dérisoires et les instincts les plus naturels (maternité) oscillent entre l'impossible et le suicidaire.
* RATIONNEMENT : La nourriture est un poste de dépenses important. Ainsi les reproducteurs sont-ils rationnés, et ceux destinés à l'abattoir reçoivent-ils une nourriture industrielle qui les fait grossir vite pour peu cher. Dans le même but, on castre les mâles (sans anesthésie) et on immobilise les animaux qui, de fait, dépensent moins de calories. La profonde obscurité dans laquelle ils vivent réduit encore leurs mouvements, mais pas leurs besoins, ni leur ennui profond..
* MEDICAMENTS: L'entassement, l'ennui et le stress provoquent des maladies et donc une large consommation de médicaments, occasionnelle pour soigner, mais aussi régulière pour favoriser la prise de poids (antibiotiques, hormones) et compenser le stress (anxiolytiques). En Europe, 70% des antibiotiques mis sur le marché sont donnés aux animaux industriels! Les traces et résidus de tous ces produits, autorisés ou pas, ont des conséquences réelles sur la santé publique (résistance aux antibiotiques absorbés quotidiennement en petites quantités dans la viande). Ceci sans parler des hormones, des béta-agonistes et autres promoteurs de croissance...
 
LE LAIT, LA VACHE ET LE VEAU
 
Pour fournir au marché lait, fromage, crème et beurre, on enlève le veau à sa mère quelques jours seulement après sa naissance, et parfois immédiatement. Souvent la vache pleure et cherche son veau (idem pour le veau).
Si la vache fournit continuellement du lait, c'est parce qu'elle est soumise à une grossesse chaque année. La 1ère a lieu à  2 ans, et chaque grossesse dure 9 mois. Après avoir donné naissance, elle sera traite durant 10 mois, mais dès le 3e mois, elle sera de nouveau fécondée, le plus souvent par insémination artificielle (65 à 75% des conceptions, et 100% des bêtes de concours présentées au Salon de l'Agriculture, puisque les autres y sont interdites: pourquoi?). C'est seulement 6 à 8 semaines après qu'elle n'ait plus de lait qu'elle devra de nouveau donner naissance. Donc, durant 6-7 mois chaque année, la vache est traite alors qu'elle est enceinte.
 
Elle devra fournir jusqu'à 6000 litres de lait par an, soit 5x plus qu'une vache dans les années 50. Son estomac d'herbivore, ne pouvant supporter les grandes quantités nécessaires pour un tel rendement, on augmente sa production en lui donnant également des pastilles concentrées de protéines de céréales (les farines d'os sont, depuis peu, interdites .. aux vaches seulement).
On estime que 25% des vaches sont traitées pour boiteries et maladies des pattes, causées par la mauvaise alimentation et souvent aggravées par l'environnement des fermes industrielles, où de grands troupeaux passent de longues périodes sur le béton, avec leurs pieds immergés dans les excréments, foyer d'infection que seule une grande quantité d'antibiotiques, drogues et suppléments nutritionnels permet d'éviter les maladies, fièvres, pneumonies, etc..
La vache laitière sera poussée jusqu'à sa limite. Quand, après 3 années de souffrance et d'exploitation (son espérance de vie normale est de 20 ans), son rendement baissera, elle sera immédiatement envoyée à l'abattoir: le boeuf de supermarché est de la vache 8 fois sur 10.
 
Certains veaux seront séparés de leur mère souvent dès le 1er jour de leur vie (en liberté, le veau téte une année : autant de lait gaspillé!)
- Les veaux les plus faibles seront abattus immédiatement pour fournir de la viande pour animaux, farine animale, et autres aliments ; ou pour extraire la présure, qui provient de l'estomac, utilisée pour fabriquer presque tous les fromages.
- Certaines femelles seront nourries de substituts de lait et subiront un développement forcé pour devenir à leur tour vaches laitières, et entreront à 18-24 mois dans le cycle des grossesses continuelles.
- Ceux destinés à produire de la viande de bœuf, sont envoyés dès l'âge de 2 semaines dans des unités d'engraissement intensif où ils seront gavés principalement de céréales jusqu'à l'obésité et maintenus à l'étroit pour éviter la moindre perte de poids.
- Quelques-uns seront sélectionnés pour devenir des taureaux reproducteurs, et passeront leur vie confinés dans l'isolement, fécondant des éprouvettes pour l'insémination artificielle. Les taureaux âgés sont souvent castrés avant d'être enfermés et engraissés pour la boucherie.
 
- Les autres seront destinés à la viande de veau, passant leur vie dans d'étroits boxes (60x150cm), sur des lamelles de bois, sans paille. Exclusivement nourris d'un liquide à base de substitut de lait ; on leur crée volontairement des carences en fer et en fibres qui provoquent l'anémie, afin que leur chair ait la couleur blanche exigée par les consommateurs. On leur administre de grandes quantités d'hormones et d'antibiotiques pour accélérer leur croissance et prévenir les nombreuses maladies causées par le stress du confinement et la malnutrition, mais ils souffriront cependant de pneumonies, diarrhées, carences en vitamines, ulcères et abcès, teignes, septicémies. Après 14 semaines, les pattes à peine capables de les supporter, ils seront conduits à l'abattoir à travers de longues distances (à titre indicatif, un bœuf perd en moyenne 30kg pendant le transport et l'attente - voire le spectacle- précédant son propre abattage).
 
PORCS ET TRUIES
 
L'élevage porcin, c'est l'industrialisation maximum : 95% de la production est industrielle.
En France, 15 000 exploitations produisent 2600 porcs charcutiers l'an, avec un nombre moyen de 144 truies. L'Union européenne a produit plus de 206 millions de porcs en 1999, mais surtout avec des petites unités faisant néanmoins du «hors-sol». Le caractère intensif d'une exploitation n'est pas forcément lié à sa taille.
 
Après l'insémination, la truie attend environ 3,5 mois enchaînée dans un box individuel. Moins les reproducteurs bougent, moins ils ont besoin de nourriture. Une semaine avant la naissance des porcelets, la truie est enfermée dans une cage de mise bas, l'empêchant de bouger, mais conçue pour que ses petits puissent venir têter.. sans qu'elle ne les écrase en se couchant, ce qui n'arrive jamais dans la nature. Les truies passent ainsi la majeure partie de leur vie enceinte et sanglées. Elles ont 2 portées par an soit 18 porcelets qu'elles allaitent 2 semaines (8 normalement). A l'accouchement, elles sont transférées pour 7 jours dans des cages spéciales. Il y a une totale frustration des instincts maternels (pas de "nid", ni de contact direct avec les petits) «traitée» à coup d'anxiolytiques et d' antibiotiques. Une semaine après qu'on leur ait retiré leur portée, on les immobilise et on les met en présence d'un verrat. Le sol de la partie arrière est fait de lattes pour que les excréments et l'urine passent à travers, ce qui provoque des douleurs vertébrales.
 
Les porcelets, dès 3 semaines, sont transférés dans des cages en batterie sur 3 rangées superposées. Ceux qui survivent reçoivent une injection d'antibiotiques, ont la queue et les dents coupées avec des pinces, sans anesthésie, pour minimiser les plaies des bagarres, car le stress rend ces animaux pourtant sociables, très agressifs. Les mâles sont castrés à vif.
Les jeunes sont sevrés anormalement tôt afin que la truie recommence le même cycle au plus vite. Puis ils sont placés sur un sol en claire-voie qui blesse les pattes (boiteries, déformations, nécroses...)
Les porcs sont nourris d'aliments composés de céréales, de farines animales et d'accélérateurs de croissance, tandis que les femelles sont traitées avec hormones et stéroïdes divers pour tenter d'augmenter le nombre de porcelets et de stabiliser les cycles de fécondité. 
 
L'ennui, l'entassement, l'obscurité et l'odeur irrespirable provoquent des maladies graves et le « syndrome de stress porcin » : rigidité, peau pustuleuse, halètement, anxiété et souvent – mort subite.
 
Après une vie entière d'immobilisation et de malnutrition, leurs membres sont trop faibles pour les porter. Alors, elles sont traînées par treuil dans le camion. Ces conditions déplorables de transport (de nuit) et de dechargement entraînent fractures et lésions diverses. En conformité avec la loi qui preserve les apparences morales, les animaux sont étourdis avant abattage, ce qui d'ailleurs permet au cœur continuant à battre d'aider le sang à s'écouler après l'égorgement (il passe alors dans un conduit jusqu'à un bac). Plusieurs méthodes d'etourdissemnt, plus ou moins fiables : tenailles électriques de 90V, «pistolet à retenue» (un cylindre de métal vient percuter très violemment la tête de l'animal).
Les bêtes les plus abimées de plaies et bleus, pas présentables en jambon, feront rillettes ou saucissons.
 
DINDES, POULETS, CANARDS "DE CHAIR"
 
 
Plusieurs dizaines de milliers par hangar, ils sont entassés au sol. L'ammoniaque de leurs fientes brulant pattes et abdomen, occasionnant des ampoules à la poitrine – parfois visibles au travers de l'emballage "prêt à cuire", les plus abîmés seront commercialisés comme "blancs ou cuisses". On fait artificiellement "pousser" leur chair, et leurs os ne supportant pas toujours leur poids, sont souvent fracturés...
 
Un poulet industriel grandit plus vite que son cœur et ses poumons, d'où des problèmes cardiaques et un gonflement de l'abdomen par des fluides corporels (1% des poulets meurent d'ascite, c'est-à-dire plus de 7 millions chaque année en France).
Les reproducteurs ont été génétiquement sélectionnés pour une croissance rapide, ils ont donc beaucoup d'appétit. Mais les nourrir à leur faim n'est pas rentable...
Fertilité réduite, boiteries et problèmes cardiaques seraient leur lot. Une étude de Savory, Maros et Rutter en 1993 indique qu'ils ne disposent que de 25 à 50% de leurs besoins...
 
Une équipe de ramasseurs saisit les oiseaux par une seule patte, occasionnant de fréquentes dislocations du fémur au niveau de la hanche et autres traumatismes. Les poulets terrifiés assimilent la capture à une prédation aux conséquences mortelles. Ils sont entassés sans precautions : fractures ou déboîtements d'articulations touchent entre 15 et 20 millions d'oiseaux selon certaines études.
Surcharge du camion, chocs, stress, chaleur, froid, suffocation et blessures diverses : 0,4% des animaux meurent pendant le transport (plus de 3,5 millions). Les arrêts cardiaques causent la moitié des décès, les traumatismes divers (os brisés, foie éclaté, tête écrasée…) en causent un tiers. Les morceaux de poulets séparés (ailes, cuisses) proviennent d'oiseaux blessés ou malades, invendables entiers.
 
 
Alors qu'un poulet vit naturellement 6 ans, l'abattage a lieu au bout de 41 jours pour un poids moyen de 1,7kg, (2x plus tôt qu'il y a 30 ans). À l'abattoir, pendus par les pattes sur une chaîne automatique, ils sont étourdis électriquement par une machine pas toujours efficace pour les rendre inconscients. La technique courante où l'animal est abaissé pour que la tête trempe dans un bain d'eau électrifiée n'est pas fiable car beaucoup d'oiseaux relèvent la tête et ne sont pas du tout étourdis. Et le courant n'est pas toujours assez fort, mais cela est volontaire, pour éviter des problèmes de coagulation sanguine dans la viande, alors peu appétissante.
Les 2 carotides devraient être tranchées, mais c'est loin d'être toujours le cas, ce qui maintient les oiseaux conscients 2 mn de plus. Les couteaux automatiques pour la gorge sont réglés sur une taille moyenne : les petits oiseaux les reçoivent dans la tête, les plus gros dans la poitrine.
 

Des millions, pleinement conscients puisque non étourdis, s'agitent encore et les lames tranchent n'importe où. Certains entrent donc vivants dans un système de plumage par eau bouillante…

Le gavage ,

Traditionnel ou industriel, le gavage mène à la mort les oies et les canards au bout de 2 à 3 semaines.
Le gonflement du foie est une maladie forcée (stéatose hépatique nutritionnelle) qui débouche sur la mort si le gavage se poursuit.
- Le tuyau de l'entonnoir enfoncé très profond provoque des accidents de gavage : perforation du cou ou jabot, brûlures internes par le maïs (souvent ogm) trop chaud….
- Le foie, multiplié par 12, presse sur les poumons (ces oiseaux n'ont pas de diaphragme) et rend difficile la respiration (ils n'emettent plus de son)
- Le confinement est volontaire de façon à ce que les canards ne puissent pas bouger dans leur cage de gavage (25x15cm)
- Dans les parcs collectifs, la surpopulation oblige, pour éviter les agressions dues aux stress, au débecquage. (voir poules pondeuses
)
- L'insalubrité, les diarrhées et autres traumatismes de gavage accentuent le développement des maladies.
- Ces oiseaux mâles (femelles tuées à la naissance) au comportement de couple fidèle souffrent de leur isolement forcé.
Officiellement, 4 à 10% des canards meurent avant l'abattage de l'aveu même des gaveurs : « Beaucoup ne tiennent pas le choc… ». Douleur et anxiété, privations des moindres besoins comportementaux, sociaux et physiologiques : voilà la réalité du gavage, indéniable.
 
Le gavage des oies et des canards est interdit en Italie depuis le 1er janvier 2004, il vient également d'être interdit en Israël, 4ème producteur mondial. Il est déjà illégal dans la plupart des pays de l'Union Européenne, en Pologne depuis 1999. Le foie gras est une violation aux principes de la Convention européenne sur la protection des animaux d'élevage. 
contact pour le manifeste pour l'abolition du gavage : e-mail contact@stopgavage.com
 
LES POULES PONDEUSES
 
À l'origine, le terme "élevage en batterie" n'était utilisé que pour les poules, réparties dans des batteries de cages, mises les unes à côté des autres et empilées sur plusieurs rangées. C'est l'archétype du "hors-sol", système productiviste niant l'existence de l'animal en tant qu'être sensible, sacrifiant à la seule rentabilité économique, la santé publique.
 
- Les mâles, inutiles, car ne pondant pas, sont sacrifiés. Poussins d'un jour, à la suite d'un rapide tri visuel des males et femelles - le sexage –, ils sont voués, soit par tapis roulant, à la broyeuse, soit par sacs en plastique, à la lente asphyxie sous le poids les uns des autres.
- Les poules sont entassées jusqu'à l'âge de pondre. Puis à 1 an, elles sont transférées en batterie où elles passeront 72 semaines, avant l'abattoir.
 
- Dans les immenses hangars clos de cages (capacité: 80 000 poules), hors-sol, hors saisons, un éclairage totalement artificiel et robotisé produit des cycles de lumiere optimisés et des jours de 24h afin d'accélerer la ponte.
- Tout est automatisé: 2 tapis roulants évacuent chacun les fientes (ou alors par racleurs automatiques), et les oeufs et un 3ème apporte la nourriture. L'animal n'a aucun contact avec les humains, il est d'ailleurs improductif d'approcher du fond du hangar au risque de déclencher de vastes mouvements de panique chez ces animaux totalement perturbés. Cela occasionne des blessures graves et accroît encore la mortalité.
- En effet, sans surveillance, beaucoup de poules meurent du systeme et sont déchiquetées par leurs congénères. Surveiller des dizaines de milliers de cages peu éclairées est impossible et risque des pertes supplementaires. Aussi, on considere que «Tout va bien» si, à l'arrivée des oeufs, leur nombre est globalement constant.
 
- Il faut que les oeufs ne cassent pas -d'où l'extrême finesse des grillages sur lesquels reposent les pattes. Le grillage étant en pente pour laisser rouler les oeufs vers l'extérieur, les poules doivent constamment bloquer leurs pattes. Il en résulte qu'en dehors des maladies, les pattes sont la principale source de souffrance physique des poules.
 
- Pour une rentabilité maximale, il faut faire tenir le maximum d'oiseaux dans le minimum d'espace. La taille d'une cage (46x51cm) pour 5 poules étant bien insuffisante pour l'envergure moyenne d'une poule (75cm), il en résulte une perte du plumage quasi totale (sauf cou et tête), usé par frottement contre les barreaux et les congénères. Même en vertical, les mouvements de tête sont limités par la hauteur moyenne de 35/40 cm
- Si les mouvements d'ailes sont presque impossibles, il est inenvisageable de marcher, avancer ou reculer. Parfois des poules restent bloquées dans un coin, près de la nourriture, et leurs ongles continuant à pousser sans pouvoir s'user sur un sol normal, se referment autour du grillage. Prisonnières, leurs pattes seront arrachées lors du ramassage pour l'abattoir.
 
- Le stress et l'ennui provoque nombre d'agressions: un croupion mis à nu d'une voisine se voit picoré jusqu'au sang, par une autre, vite imitée par toutes. Cela ne se produirait jamais en nature.
- Pour résoudre le problème, les aviculteurs industriels pratiquent le débecquage (voir aussi chez les poulets et canard"de chair"). On coupe une partie du bec avec une lame chauffante censée le cautériser. Mais la température n'est pas toujours bonne. Parfois les becs sont arrachés lors de l'opération. La douleur (le bec est un organe sensible plus proche de la dent que de l'ongle) est souvent traumatique et il n'est pas rare de constater que l'oiseau boit moins, se lisse moins les plumes et éprouve des difficultés à se nourrir.
- Autre stress, l'absence d'activités naturelles : pas de bain de poussière, ni de constuction de nid. Sans espace, ni materiau, une frustration s'installe et exacerbe l'agressivité et la folie.
- Une nourriture uniforme et industrielle (cadavres d'animaux, produits chimiques et médicaments préventifs, antibiotiques et anti-depresseurs), arrive automatiquement, réduite au minimum (le poste nourriture represente 65% du prix de revient). Ainsi, le rationnement peut atteindre 70% de la quantité normale de nourriture et d'eau. De l'aveu même des aviculteurs, ces conditions gènèrent stress et malformations (les muscles des pattes grossissent plus vite que le squelette).
 
- Plus encore que pour des volailles de chair, élevées au sol, l'aération est importante dans un hangar de dizaines de milliers de poules en batterie, les unes sur les autres. Mais lorsque la ventilation, pas toujours suffisante, tombe en panne, les conséquences sont parfois graves : en France, durant l'été 1994, un million de poules ont succombé.
- Outre le bruit, permanent (dizaines de milliers de caquètements), l'odeur est pestilentielle, car quel que soit le mode d'évacuation des fientes, il n'est pas rare que des déjections restent collées au grillage avec des fragments de plumes - d'où maladies respiratoires, blessures et infections des pattes. Bien sûr, le système des cages en batterie interdit le nettoyage complet durant les 72 semaines de la vie de la poule...
 
- Les médicaments n'empêchent pas les poules de souffrir potentiellement d'une vingtaine de maladies qui les affectent directement ou nuisent à leur ponte. Les troubles digestifs et respiratoires sont les plus fréquents, et la mortalité est d'au moins 7%. Dans de telles conditions d'entassement et de salubrité douteuse, qui s'en étonnerait ?
 
- Si pondre est une activité naturelle, le rythme est ici contre nature : 265 oeufs l'an par poule en batterie, contre 170 ailleurs, et une douzaine pour les especes sauvages. Les pondeuses sortent des cages épuisées, très amaigries, frustrées de leur maternité car elles n'ont jamais de poussins. Les oeufs fécondés sont placés en couvoirs industriels. En conditions naturelles, les poulets restent avec leur mère jusqu'à 8 semaines.
- Les scientifiques ont remarqué que systématiquement l'oiseau se retient de pondre jusqu'à une demi-heure à chaque oeuf, motivée par la peur des autres poules et l'impossibilité de protéger sa progéniture.
 
- Le ramassage brutal, de nuit, opéré par des équipes spécialisées doit aller très vite. Sans exercice pendant leur captivité, les pondeuses n'ont que peu de muscles efficaces et des os friables, d'où à l'arrivée à l'abbatoir, 30% ont déboîtements d'ailes, fractures, luxations et blessures.
- Comme pour la plupart des volailles, l'oiseau pendu par les pattes est abaissé automatiquement dans un bain d'eau électrifiée qui l'étourdit. Ensuite la machine en continu avance vers les couteaux pour l'égorgement, puis  plumage, bain bouillant, éviscération... Comme souvent, l'électronarcose est imparfaitement réussie, d'où des oiseaux encore conscients lorsque les lames, réglées sur une hauteur moyenne, tranchent le cou, ou la tête ou le corps. Le tout en 6minutes sous les yeux des poules en attentes. Les carcasses en pitoyable état ne sont pas présentables pour la consommation. Les morceaux de viande récupérables deviennent donc des bouillons cubes "à la poule", poulet vermicelle, remplissages de raviolis, saucisses de volailles, hot dogs ou des "sous-produits animaux"...
..
On a noté une augmentation des salmonelloses, intoxications alimentaires graves dues à des problèmes sanitaires, dans la production des oeufs notamment.
Le Monde (8/3/97) annonçait que 4 antibiotiques anti- salmonellose n'avaient plus d'effet sur l'homme. A fins de prevention des maladies et comme facteur de croissance, de trop grandes quantités ont été administrées aux animaux dans les élevages et absorbées ensuite par les consommateurs dans la viande et les oeufs. L'ingestion répétées de ces doses infimes a rendu pour l'homme, le médicament inefficace et parfois cancerigène...
 
Les animaux hors elevage industriel sont de plus en plus rares (sauf en bio), mais pour exemple 10% des poulets et 5% des porcs vivent encore dans des conditions de semi-liberté. Cette forme d'élevage est plus respectueuse de la nature, plus saine et plus rentable avec moins d'investissements lourds en matière de bâtiments. Mais les éleveurs prisonniers du système intensif doivent rembourser leurs prêts sur de longues années, sans pouvoir facilement changer leurs méthodes de production. Une fois construit, un élevage industriel est difficile à faire fermer.

Le paysan traditionnel, souvent éleveur en même temps, en devenant exploitant agricole d'abord, puis societaire agricole par la suite, a perdu son indépendance économique et donc son pouvoir décisionnel, tiraillé en amont par les fabricants de "nourriture" pour animaux et leurs méthodes obligatoires, et en aval par les géants de la distribution qui imposent leurs prix...

Bien qu'aujourd'hui reconnue (voir réglementation bio) et à ce titre soutenue par quelques subventions, la bio, ses vétérans et à plus forte raison les "repentis" en reconversion, ont subi longtemps et continuent de subir des pressions insupportables.
Sortir du systeme IAA, démarrer une exploitation bio (terre et bêtes), ne pas céder aux mirages du "sous-bio" ou du "raisonné
" reste un chemin de croix, et suppose gros sacrifices et convictions solides.

 

Choisir exclusivement des oeufs de poules "élevées en libre parcours", ou à défaut "en plein air",
les autres indications sont trompeuses : "de ferme", "oeufs frais", "oeufs datés" cachent un univers industriel carcéral.
Attention aux aliments industriels : à eux seuls ils représentent plus du tiers des oeufs de batterie consommés en France. Il s'agit entre autres des pâtes aux oeufs frais, mayonnaise, patisseries, gâteaux secs, flans et autres desserts...
 
- "Poulet élevé à l'intérieur" : enfermé dans un bâtiment 81jours, nourriture avec des activateurs de croissance jusqu'à 5 jours seulement, au lieu de 22, ils ne sont "que" 11 au m²
- "Poulet fermier élevé en plein air" : enclos grillagé, mort programmée à 81 jours. Ils peuvent encore consommer des additifs alimentaires 5 jours avant.
- "Poulet fermier élevé en liberté" (type Loué):  peuvent sortir à l'extérieur dès 5 semaines, dans un plus grand enclos. L'abattage se fait à 91 jours et la nourriture consiste en des céréales pour 80% à partir du 29e jour, sans activateurs de croissance.
- AOC (appelation d'origine contrôlée), nettement plus cher et les poulets BIO (AB) , dont la nourriture est uniquement bio et les conditions de vie proches du « poulet fermier en liberté » : débecquage interdit, surface herbue librement accessible d'au moins 2,50m², etc..
 
La Bio, aujourd'hui est la seule garantie contre les risques liés aux pratiques des aviculteurs et agriculteurs conventionnels (en bio, par nature, l'OGM n'existe pas, les farines animales sont interdites par le cahier des charges, la tracabilité est la définition même de la Bio, etc..) à tel point que de plus en plus de scientifiques  n'hésitent plus à la donner comme seul CHOIX de survie...La Bio du 21ème siècle, devra défendre et renforcer toujours plus ses qualités et ses pratiques, au-delà des enjeux économiques dont elle fera l'objet. Plus que jamais elle aura besoin de ceux qui l'ont fait naître et connaître....  Il est vital aujourd'hui de soutenir la Bio pour qu'elle le soit toujours demain...
 
 
ATTENTION : ce documentaire est a déconseiller aux enfants de moins de 16 ans. Ames sensibles s'abstenir.

 
 

 


envoyé par skidoo
 


05/01/2008
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