Né de Nouveau !

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Le défaut de l'évangélisation actuelle

Le Défaut de l'Evangélisation Actuelle

Par Lars Widerberg

Le défaut de l'évangélisation actuelle tient à son approche humaniste. Elle s'efforce âprement d'être surnaturelle mais n'y parvient jamais. Elle est franchement fascinée par le monde grandiose, agressif et assourdissant des grands noms, par son culte des héros, par sa prospérité et son paganisme vulgaire. Aux millions de personnes déçues qui ont toujours langui après la gloire du monde mais ne l'ont jamais atteinte, l'Évangile moderne offre un raccourci rapide et facile pour obtenir le désir de leur cœur. La paix de l'esprit, le bonheur, la prospérité, l'acceptation sociale, la publicité, le succès dans les sports, les affaires, dans tout le domaine des divertissements, et peut-être la chance de s'asseoir occasionnellement à la même table de banquet qu'une célébrité – tout cela sur la terre et finalement dans le ciel, fait partie de leur poursuite. Certainement qu'aucune compagnie d'assurance ne peut leur en offrir la moitié.

Dans cet arrangement quasi-chrétien des choses, Dieu devient la lampe d'Aladin qui exécute les ordre de quiconque acceptera Son Fils et signera une carte. Le pécheur s'acquitte totalement de ses obligations quand il accepte Christ. Après cela, il n'a plus qu'à venir avec ses baskets pour recevoir l'équivalent religieux de tout ce que le monde offre, et en jouir jusqu'aux dernières limites. Ceux qui n'ont pas accepté Christ doivent se contenter de ce monde, mais les chrétiens possèdent celui-ci avec celui à venir catapulté entre leurs mains comme un bonus.

Tel est le message chrétien suivant l'interprétation qui en est faite par un vaste nombre de responsables religieux d'aujourd'hui. Cette grossière méprise de la vérité est due en bonne partie (je dirai presque, à la majeure partie) de notre activité évangélique actuelle qui consiste à déterminer des directions, bâtir des programmes, décider du contenu des sermons, établir la qualité des églises locales, voire même de dénominations entières, établir la tendance musicale pour les compositeurs chrétiens et former la politique éditoriale de nombreuses publications évangéliques.

Ce concept du christianisme est radicalement erroné, et parce qu'il touche aux âmes des hommes, c'est une erreur dangereuse, voire mortelle. Au fond, c'est à peine plus qu'un humanisme faible allié à un christianisme faible, lui donnant une respectabilité ecclésiastique. Il est possible de l'identifier au moyen de son approche religieuse. Invariablement, il commence par l'homme et ses besoins et ensuite regarde autour de lui pour trouver Dieu ; le christianisme véritable révèle Dieu comme étant à la recherche de l'homme pour le délivrer de ses ambitions.

Toujours et toujours, Dieu doit être le premier. L'Évangile, dans son contexte scripturaire, met en premier la gloire de Dieu, et le salut de l'homme en second. Les anges, s'approchant de la terre du haut des cieux, chantèrent : " Gloire à Dieu dans les lieux très haut, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. " Ceci met la gloire de Dieu et la bénédiction de l'humanité dans leur vrai ordre, comme le font également les paroles qui ouvrent la prière : " Notre Père qui es au cieux, que Ton nom soit sanctifié. " Avant qu'une quelconque requête ne soit permise, le nom de Dieu doit être sanctifié. La gloire de Dieu doit et doit à jamais rester le véritable point de départ du christianisme. Tout ce qui commence à un autre endroit, quelle que soit cette chose, n'est certainement pas le Christianisme du Nouveau Testament.

Source: The European Prophetic College

 

 

Au-Delà de la Prière

Par un auteur inconnu

Dans les années 30, Edwin Orr parcoura le monde dans le but de sensibiliser les chrétiens à la prière en faveur d'un renouveau. Bien des années plus tard, il écrivait : "On m'a souvent dit que la première condition d'un renouveau est la prière. Cependant, les prières pour un réveil durent depuis des années, sans résultat. Il y a donc une condition plus importante." Pouvez-vous la déceler dans ces quelques exemples de prières couronnées de succès en faveur d'un commencement de renouveau?

EVAN ROBERTS (1904): "Si je n'avais pas prié, j'aurais explosé. Je tombai à genoux, mes bras posés sur la chaise qui était devant moi, mon visage trempé de sueur et les larmes coulant si abondamment que je crus que c'était du sang qui giclait… La perspective terrifiante du Jour du Jugement m'était venue à l'esprit, et je fus rempli de compassion pour ceux qui devraient se courber sous le jugement, et je pleurai."

REVEIL AUX HEBRIDES (1949): "Soudain, un cri brisa le silence; un jeune homme accablé, en agonie pour ses camarades, répandait ses soupirs dans la prière. Il fut si saisi qu'il tomba en transe." Les deux sœurs: "Nous luttâmes tout au long de la nuit, refusant d'abandonner la partie."

FINNEY (1825): "Je sentis un fardeau si lourd du poids des âmes immortelles, que je fus contraint de prier sans cesse. Quelques une de mes expériences me mettaient dans l'angoisse. Je disais à Dieu qu'Il m'avait fait la promesse de répondre à ma prière et je ne pouvais pas, et ne voulais pas, accepter un refus."

FRANK BARTLEMAN (1905): "En ce temps, ma vie n'était constituée que de prières. Je priais nuit et jour. Nous priâmes pour un esprit de renouveau pour Pasadena jusqu'à ce que le fardeau devînt trop insupportable."

HUMPHREY JONES (1858): "… prière fervente en secret, plusieurs fois par jour, luttant avec Dieu; chaque fois comme si c'était la dernière."

CHARLES WHITEFIELD (1730): "Quelquefois des nuits entières se passaient en prière."

HEBRIDES (1949): "… passant trois nuits en prière pour que Dieu vienne visiter leur paroisse."

DAVID BRAINERD (1743): "Dieu me permit de tant m'agoniser en prière que j'en étais trempé de sueur. Je haletais pour la multitude des âmes. Le Seigneur me visita merveilleusement en prière; je pense que mon esprit n'avait jamais connu une telle agonie auparavant."

EDWARD MILLER (1949): "Pleurant, attendant, méditant, cherchant les mots, marchant, s'agenouillant, se levant et encore se prosternant sur le sol."

REVEIL EN CHINE (1908): "Son cœur semblait agoniser. Il était à peine possible d'entendre ses mots à travers ses sanglots. "O Père, c'est un sacrifice que Tu attends? Si c'est le cas, laisse-moi en être la victime. Je désire que Tu rayes mon nom du Livre de Vie, si par mon sacrifice le cœur des gens peut s'ouvrir à Toi"."

Quelque chose précède et, en fait, supplante les mots: Lily Roberts appelle cela "une agonie du cœur". Pour Duncan Campbell, c'est "un sentiment désespéré du besoin", et Charles Finney déclare : "Je ne pouvais pas, et ne voulais pas accepter un refus."

Le docteur James Stewart écrit: "Chaque effusion de l'Esprit est précédée par une intercession fervente et douloureuse. Les réveils spirituels profonds commencent avec des gens désespérés. Dieu répond seulement aux prières des chrétiens désespérés."

La vraie clé pour le renouveau est le DESESPOIR. Si nous pouvons vivre sans renouveau, nous ne l'aurons pas. Mais si nous ne pouvons pas plus longtemps vivre sans lui, le renouveau viendra.



08/03/2008
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